Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sur Flashscore : focus sur la lutte
L'histoire de la lutte aux Jeux Olympiques
Une compétition toutes catégories en 1896, rien en 1900 avant que la lutte ne s'installe au programme pour ne jamais en bouger. Libre ou gréco-romaine, elle a rayonné dans le programme, montant jusqu'à 20 catégories de 1972 à 1996. Avant de s'ouvrir aux compétitions féminines et de répartir le gâteau : 3 x 6 en 2024 (Libre, libre femmes et gréco-romaine).
La lutte a fourni de grandes stars, l'une des plus connues étant Aleksandr Karelin, triple médaillé d'or chez les super-lourds quand les Soviétiques dominaient la discipline, depuis totalement internationalisée. Pour preuve, le Cubain Mijaín López et la Japonaise Kaori Icho sont allés enchaîner 4 titres olympiques d'affilée au XXIe siècle !
Les règles
La lutte gréco-romaine est la discipline la plus technique. En effet, les lutteurs n'ont le droit de se servir que de leurs bras, et doivent se concentrer sur le haut du corps, là où la lutte libre autorise à attaquer tout le corps, et se servir des jambes pour faire tomber l'adversaire par exemple.
Les combats durent deux fois trois minutes. Un lutteur peut s'imposer par tombé, en maintenant les épaules de l'adversaire au sol, par grande supériorité - quand l'écart de points marqués est trop important - ou alors aux points en fin de partie, quand personne n'a réussi à remporter le combat des autres façons.
Les stars des Jeux Olympiques 2024
Comme précisé plus haut, Mijaín López sera l'attraction des Jeux Olympiques. Quadruple champion olympique d'affilée, il va tenter une cinquième médaille d'or chez les super-lourds, ce qui ferait de lui la véritable seule légende de la lutte gréco-romaine. Mais à 41 ans, cela s'annonce extrêmement compliqué.
L'école américaine sera présente avec les tenants du titre en libre, Tamyra Mensah-Stock et David Taylor. Mais à Tokyo, ce sont les Japonais qui avaient dominé avec 5 médailles d'or, dont quatre en lutte féminine ! Ainsi, les soeurs Risako Kawai et Yukako Kawai seront de nouveau des centres d'attraction alors qu'elles vont tenter de réitérer leur double triomphe de 2021.
Les Français
Il n'y aura malheureusement que deux Bleus présents à domicile. Mamadassa Sylla a arraché sa place aux forceps dans un TQO en avril, et concourera chez les poids légers en gréco-romaine. Koumba Larroque, ancienne championne d'Europe et médaillée mondiale, est elle qualifiée depuis l'an dernier. On regrettera l'absence sur blessure d'Ibrahim Ghanem, champion du monde 2023, et qui aurait une solide chance de médaille. Du coup, éviter le zéro serait une sacrée performance.
Le programme
Date : du 5 au 11 août / Lieu : Champ-de-Mars (Paris VII)
Finales :
Lutte Gréco-romaine H : 6 août : +130 kg + -60 kg / 7 août : -77 kg + -97 kg / 8 août : -67 kg + -87 kg
Lutte libre H + F : 6 août : -68 kg F / 7 août : -50 kg F / 8 août : -53 kg F / 9 août : -57 kg H + -86 kg H + -57 kg F / 10 août : -74 kg H -125 kg H + -62 kg F / 11 août : -65 kg H + -97 kg H + -76 kg F