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Maintien : la 31e journée de la peur avec Strasbourg - Ajaccio et Auxerre - Nantes

Julie Marchetti
Mohamed Mostafa peut relancer Nantes ce dimanche.
Mohamed Mostafa peut relancer Nantes ce dimanche.AFP
Ce dimanche, la 31e journée sera décisive pour plusieurs clubs du bas de tableau. C'est le cas de Strasbourg, Ajaccio, Auxerre et Nantes qui s'affrontent à 15h et qui devront gagner pour se donner de l'air ou retrouver l'espoir.

"Il faut terminer la saison de la meilleure manière possible", "là, nous avons un adversaire direct, donc la première finale, elle est là", "on a plus le droit à l'erreur", "il faudra être performant dans tous nos matchs". Les propos et les ambitions sont affichés. Les entraîneurs d'Ajaccio, Nantes, Strasbourg et Auxerre s'accordent sur un point : les échéances de ce week-end sont capitales en cette fin de saison. 

Il faudra aux équipes du bas de tableau de l'ingéniosité et du dépassement de soi pour l'emporter sur l'adversaire. Un combat rude, à l'occasion de la 31e journée de Ligue 1.

Auxerre - Nantes : le choc des semblables

En triomphant d'Ajaccio la semaine dernière, Auxerre est parvenu à se tirer hors de la zone rouge. Désormais 15e (29 pts), la bande à Christophe Pélissier a bon espoir de ne pas figurer parmi les relégués. Mais l'équilibre reste fragile et une rechute est rapidement arrivée en huit matchs. Une seule défaite aurait le pouvoir d'asseoir une pression supplémentaire sur les épaules bourguignonnes... et le sprint finale commence ce dimanche, contre Nantes.

"Il faut maintenir tout le monde dans l'exigence. Nantes est un adversaire de haut calibre. Ce sera très dur. Mais cela le sera aussi pour eux. Cela sera un match avec beaucoup de choses à prendre en compte, notamment la force des individualités", a souligné l'entraîneur de l'AJA, interrogé en conférence de presse ce vendredi.  

Au travers d'une rencontre où la moindre erreur pourrait être fatale, Auxerre aura besoin de son public, et de toute la bonne dynamique sur laquelle il surfe. M'Baye Niang et Nuno Da Costa (4 buts chacun), répondront sans doute présent et tenteront de causer des sueurs froides à la défense nantaise.

De leur côté, les Canaris sont prisonniers d'une spirale négative. Hormis leur présence en finale de Coupe de France, les joueurs d'Antoine Kombouaré enchaînent les mauvaises prestations depuis le 1er mars dernier. Incapables de gagner en Ligue 1 face à des adversaires hors de leur portée, ils siègent à la 14e place et pourraient encore descendre avant la fin mai.

Une victoire ce dimanche redonnerait de la confiance aux joueurs et un dynamisme important pour ne rien lâcher. "On observe une équipe auxerroise qui est à nouveau efficace, qui gagne des matchs. Cela va ressembler à une première finale. On doit les travailler pour les maintenir à distance et pourquoi pas, creuser l’écart. C’est simple, il nous reste huit matches, à commencer par un premier face à un adversaire direct. Il faut gagner", a martelé le tacticien de Nantes ce vendredi en conférence de presse. 

S'attendant à disputer le maintien jusqu'à la dernière journée, l'entraîneur a également assuré que chaque match avait son importance désormais. S'appuyer sur Ludovic Blas (7 buts) et Mohamed Mostafa (7 réalisations) ne sera pas de trop.

Strasbourg - Ajaccio : s'enfoncer ou résister ? 

Plus bas dans le tableau, dans la zone de relégation, Strasbourg (17e, 26 pts) et Ajaccio (19e, 21 pts) et malheur au vaincu.

Habitué cette saison à flirter avec le danger, Strasbourg a toujours des chances de ne pas descendre en Ligue 2. Mais il faut commencer par une victoire impérative face aux Corses pour y parvenir. "Ce match est important. On est relégables aujourd'hui. Il faut sortir de cette zone", a confirmé Frédéric Antonetti en conférence de presse. Il n'aura pas le droit à l'erreur face à son adversaire direct. "On doit être concentrés sur le jeu, point".  

En face, Ajaccio se relancerait complètement si une victoire survenait. En manque de confiance et de réussite, le club corse est enfermé dans une spirale négative. La moindre petite étincelle de réussite peut donc allumer la mèche et les motiver avant la fin de la saison. 

Pour ce faire, il conviendra néanmoins de se reprendre en main. La progression dans le jeu est difficile pour les hommes d'Olivier Pantaloni, et leur état d'esprit est à tout sauf à la gagne. L'entraîneur lui-même a avoué avoir baissé les bras après la défaite du week-end dernier contre Auxerre (3-0). "En huit matchs, compte tenu de notre calendrier, ce sera trop compliqué. Cette défaite nous condamne à la Ligue 2". 

Pourtant, si on regarde les échéances à venir pour l'ACA, Strasbourg est l'une des seules équipes réellement prenables, avec Brest, la semaine prochaine. Les autres rencontres prévues seront contre Lille, le Paris Saint-Germain, Lens, Rennes ou encore Marseille. Le dernier sursaut de réalisme à faire valoir est donc pour ce dimanche. Au-delà, la relégation sera effectivement, une évidence.

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