Malgré 3 défaites consécutives, Angers a une opportunité immense à saisir contre Ajaccio
L'année 2024 n'a pas commencé exactement comme le SCO l'aurait souhaité. Avec deux victoires pour cinq défaites, le 2ᵉ de Ligue 2 avance au ralenti… mais ses concurrents à la montée n'en profitent pas vraiment. Dernier exemple en date : samedi en début de soirée lors du multiplex de la 27ᵉ journée.
Alors que Saint-Étienne a concédé le nul contre le Paris FC dans l'après-midi, Laval et Rodez mènent contre Amiens et Bordeaux à quelques instants de la fin. Les écarts se resserrent, mais les Mayennais comme les Aveyronnais encaissent un but et lâchent deux points. Dans le même temps, Grenoble tombe à Bastia et seul Caen, de haute lutte, prend 3 points, à Pau.
Petit bonus : dans le match des extrêmes, le leader auxerrois est tenu en échec sur sa pelouse par la lanterne rouge valenciennoise.
Le moment ou jamais de se reprendre
Et voilà comment l'équipe d'Alexandre Dujeux a l'occasion de revenir à trois longueurs du leader et de mettre Laval, 3ᵉ, à quatre unités. Une opportunité à saisir, même si l'AC Ajaccio peut passer 6ᵉ en cas de victoire à Raymond-Kopa.
En conférence de presse, le coach angevin a analysé les fluctuations de son équipe, sur trois défaites de suite, qui a vu son ossature bouger entre la CAN, les suspensions et les blessures, et qui cherche à retrouver la dynamique de la phase aller.
"Même quand ça allait très bien, je n'ai jamais parlé de certitudes, mais de fondamentaux qu'on appliquait très bien. On se rendait meilleur les uns les autres et, aujourd'hui, c'est moins le cas. Il faut retrouver ça. C'est une unité, une cohésion, une cohérence dans ce qu'on faisait et qu'on a moins à tous les niveaux. Ce n'est pas passé de 100 % à 50, mais de 100 % à 90 % et ça fait une différence terrible."
Effectivement, dans un championnat très compétitif et homogène, tout peut changer d'une journée à l'autre et il faut absolument saisir les chances tendues quand elles se présentent. Celle de ce lundi peut constituer un point de bascule.
Or, c'est bien connu, il ne faut pas vendre la peau de l'Ours qui avait tenu en échec le SCO à l'aller début décembre (1-1) et qui a retrouvé une dynamique positive depuis la défaite lors du derby à Furiani (1-0) avec une victoire nette contre Guingamp (3-0) et de deux nuls contre Laval (1-1) et Amiens (0-0) qui se battent pour disputer les barrages d'accession en Ligue 1.
"Ajaccio, c'est un club et un staff qui travaillent bien, avec une ossature d'équipe performante pour la Ligue 2, difficile à manœuvrer et qui est dans le coup pour les barrages, a affirmé Dujeux. Mais c'est surtout à retrouver ce qu'on faisait de bien, de jouer avec le cœur et beaucoup moins avec la tête."
Un paradoxe pour un club qui, précisément, pourrait se rapprocher de la tête du championnat en cas de victoire, à moins que tous les pronostics soient encore déjoués, histoire de rajouter de la tension au moment d'aborder la dernière ligne droite.