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Malgré sa tendance à se mobiliser dans les dernières minutes des matchs, Metz va-t-il se sauver ?

Julie Marchetti
László Bölöni pendant le match contre Brest.
László Bölöni pendant le match contre Brest.AFP
Alors que la lutte pour le maintien en Ligue 1 est déjà bien entamée, Metz mise sur ses rebonds et sursauts de réalisme pour se sauver.

La question est plus que légitime. A 6 journées de la fin du Championnat, le FC Metz se situe à la 17e place avec trois points de retard sur le barragiste. Et son calendrier ne joue pas en sa faveur puisqu'il lui reste Lens, Lille, Rennes ou encore le Paris Saint-Germain à affronter. En difficulté durant la majorité de ses matchs, l'équipe y croit pourtant encore toujours. Assez pour se réveiller lors de ses fins de rencontres et rattraper ses erreurs à l'instar de ce qu'elle a démontré contre Monaco et Brest.

Se sublimer dans la défaite

Il faut être réaliste, les Messins sont sur une série de trois défaites consécutives et ont de grandes chances de plonger encore un peu plus vers le fond de la zone de relégation d'ici la fin de la saison. Et cela se ressent facilement durant les matchs. Malgré sa tendance à se mobiliser dans les dernières minutes des matchs, Metz va-t-il se sauver ?

Lors des deux derniers disputés, les Grenats étaient opposés à deux gros morceaux. L'AS Monaco et Brest. Ce qui n'a pas aidé car, logiquement, l'ASM a dominé dès le début du match, et malgré un premier but de Metz chez les Ty'Zefs, le dauphin du Championnat est revenu en force quelques minutes plus tard. Dominés dans tous les compartiments du jeu, les Messins n'ont pas eu d'autre choix que de défendre en bloc compact. Sauf que même cela n'a pas été vraiment efficace (9 buts pris en 2 journées).

Cependant, même si c'est une réalité, le club tend à se sublimer dans sa souffrance. Cherchant les ressources nécessaires, il est revenu dans les 20 dernières minutes de chaque match pour torpiller les buts adverses. Mérite aux entrants ou à la fatigue adverse ? Peut-être un peu des deux reste-t-il que l'implication paie. Et c'est exactement ce qu'il faudra pour finir l'année chaotique avec une lueur d'espoir. 

Encore des chances de maintien ? 

Les possibilités sont minces, mais numériquement encore possible. Après tout, Metz (23 pts) se trouve à deux points de distance de Clermont (21), et derrière Lorient (26). La lutte pour le maintien va également se poursuivre avec intensité car Nantes (28) peut aussi réaliser quelques faux pas. Néanmoins, avec un calendrier lourd et chargé, les hommes de László Bölöni vont faire face à des difficultés jusqu'à la fin mai. 

Pour parvenir à se sortir de leurs situations, Georges Mikautadze doit encore hausser son niveau de jeu. Cheikh Sabaly a besoin de continuer sur sa lancée dès son entrée en jeu. Et la défense n'a pas le choix : il faut qu'elle tienne face aux assauts adverses. Avec ces points-là de son côté, l'équipe aura plus de facilité à appréhender la suite de la compétition. 

Il conviendra de se relever de suite. Ce vendredi, Metz a rendez-vous avec Lens. Le match promet en intensité, annonce de beaux duels, mais rien de facile pour les Lorrains. L'état d'esprit conditionnera probablement la rencontre, en revanche. Il n'appartient donc qu'à eux de l'exploiter au maximum pour mettre les Sang et Or en difficulté. 

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