Manchester City 1 - 0 Inter : les notes de la rédaction de Flashscore
Manchester City
Ederson (8)
Akanji (5) Dias (7) Aké (6)
Stones (7) Rodri (8)
Silva (6) de Bruyne (-)/Foden (6) Gundogan (6) Grealish (5)
Haaland (5)
Inter
Onana (6)
Darmian (5) Acerbi (6) Bastoni (6)
Dumfries (5) Barella (6) Brozovic (7) Calhanoglu (6) Dimarco (6)
Dzeko (5) Martínez (5)
Le MVP : Ederson
Une finale bascule sur certains gestes qui resteront gravés. Le match du gardien brésilien n'était pas des plus flamboyants en première période, avec une sortie tremblobante devant Lautaro Martínez et plusieurs relances au pied mal assurées. Mais c'est lui qui a mis en échec l'Argentin sur le premier face-à-face du match en corrigeant une erreur de Manuel Akanji et en fermant l'angle (59'). Et puis il y a eu cette parade réflexe de la jambe sur une tête piquée de Romelu Lukaku, seul à bout portant, qui restera longtemps dans la tête du Belge (89'). Sa dernière claquette sur une tête de Robin Gosens a libéré City (90+6'). Et quand il a été surpris par la trajectoire de la tête de Federico Dimarco, la transversale l'a sauvé (70'). La réussite se provoque et elle a souri à Ederson.
Le Patron : Rodri
80 ballons, 92% de passes réussies, 6/6 en passes longue distance (le seul à 100%), 1/1 en dribble, trois interceptions (record du match), deux passes clefs et puis, évidemment, ce but, cette frappe téléguidée qui a trouvé l'espace entre les défenseurs intéristes et le poteau d'André Onana. À son débours 1 duel au sol gagné sur 5 (3/4 dans les airs). Pour une finale de cette importance, on ne va pas pinailler : l'Espagnol a été énorme.
La Bonne Surprise : l'Inter
Certes, l'Inter a complété le 0/3 italien en finales européennes cette saison. Mais les Nerazzurri n'ont pas été des faire-valoir. Collectivement, les Intéristes sont allés loin parce que Simone Inzaghi a trouvé les concepts qui correspondaient à son équipe. Ce n'est pas flamboyant mais c'est carré et cohérent. L'adversaire de City n'était pas favori mais il a défendu ses chances avec ses valeurs et cela a bien failli fonctionner. Une seule erreur a tout fait basculer, notamment en raison de la grande débauche physique. Il y aura même des regrets en raison des occasions de fin de match mais avoir des regrets, cela signifie déjà de ne pas être passé à côté de cette finale.
La déception : Kevin de Bruyne
L'expression "à son corps défendant" sied parfaitement au match du Belge. Sevré de ballons pendant la moitié de la première période, il a enfin pu trouver Erling Haaland dans la profondeur à la 27e minute. Deux minutes plus tard, il s'essayait à 20 mètres, sans danger pour André Onana. Et puis, comme en 2021, son corps a grincé et cédé. Après 5 minutes à tester sa cuisse droite, il n'a pu continuer et est sorti dès la 36e minute. Un nouveau rendez-vous manqué en finale de Ligue des Champions. Un vrai crève-coeur encore une fois.