La mi-août rime avec la Supercoupe d'Europe. Ce mercredi, Manchester City et le FC Séville se disputeront le premier trophée continentale de la saison à Athènes. Il fera chaud dans les tribunes et sur le terrain. En pleine forme après une tournée estivale réussie et une entrée assurée en Premier League, le vainqueur de la Ligue des champions s'avance en grand favori.
De son côté, Séville doute encore et a perdu sa 1ʳᵉ journée de championnat contre Valence à Sánchez-Pizjuán (2-1). Redoubler d'efforts contre les champions d'Europe en titre lui permettrait de mieux aborder sa saison, jusqu'à maintenant plutôt incertaine.
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Un City compétitif
Les Palanganas peuvent s'attendre à tout venant de la part de Manchester City. Toujours très compétitif, Pep Guardiola voudra l'emporter et compléter la jolie collection de trophées du club. Ayant échoué à ramener le Community Shield dans la ville du nord de l'Angleterre (perdu aux tab contre Arsenal, 1-1, 4 tab à 1), le défi européen est d'autant plus estimable.
La tâche ne semble pas infaisable. Bien entré dans son match contre Burnley ce week-end, City a décroché une victoire logique sur la pelouse du promu (3-0), notamment grâce au doublé d'Erling Haaland. Se priver de ses meilleurs éléments pour ce match européen n'est pas dans les plans de l'entraîneur espagnol. Même s'il a été tancé par le Catalan, le Cyborg devrait figurer dans le XI de départ. Jack Grealish sera aussi de la partie, tout comme Rodri, Kyle Walker et Julian Álvarez.
En revanche, s'il y a une brèche à exploiter, elle se trouve au milieu de terrain. Les Skyblues devront évoluer sans Kevin De Bruyne et Bernardo Silva, tous deux blessés. Mateo Kovacic a des chances d'être titularisé pour combler les trous. Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour l'adversaire, bien qu'il essaie toujours de s'adapter à sa nouvelle équipe.
Séville sans sa plaque tournante
L'arrivée de José Luis Mendilibar a été une bénédiction pour Nervión. Connu en Espagne mais très peu hors de frontières espagnoles, le Basque a relancé une équipe qui avait déjà vu Jorge Sampaoli remplacer Julen Lopetegui. Le retour de l'Argentin n'a pas été la meilleure idée de Monchi. En revanche, "Mendi" est venu avec son expérience, son franc-parler et ses méthodes "old school" pour relancer les Hispalenses. Le bilan est éloquent : maintien facilement acquis alors qu'il y avait le feu et nouveau triomphe en Ligue Europa au nez et à la barbe de José Mourinho.
Si Monchi est parti, remplacé par Víctor Orta en provenance de Leeds, Mendilibar, lui, est toujours sur le banc et le challenge est conséquent. La défaite à domicile contre la classe biberon du Valencia CF (2-1) pour inaugurer la saison en Liga est un indicateur sur l'état de forme actuel de l'équipe. Évidemment, il n'y a rien de rédhibitoire en prévision de la saison à venir. En revanche, il est évident que la performance de vendredi dernier comparée à celle de City en Premier League inquiète. Certes, Youssef En-Nesyri a déjà trouvé la faille mais, en dépit de quelques bonnes séquences contre des Murciélagos qui ont frisé la descente il y a quelques semaines, cela est resté insuffisant.
Si Tanguy Kouassi était une absence déjà entérinée, celle de Fernando, victime d'une gastro-entérite, était imprévue. Nemanja Gudelj, Joan Jordán ou la recrue Djibril Sow pourrait remplacer la clef de voûte brésilienne.
