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Mené 3-1 à l'heure de jeu par Strasbourg, l'OL l'emporte et signe sa 1re victoire de la saison

François Miguel Boudet
Gift Orban (à gauche) et Malick Fofana
Gift Orban (à gauche) et Malick FofanaLaurent Cipriani / Profimedia
Mauvaise entame en première période, mauvaise entame en seconde...et pourtant l'Olympique Lyonnais a renversé Strasbourg qui menait pourtant 3-1 à l'heure de jeu (4-3). Les entrées en jeu de Malick Fofana, passeur décisif, et Gift Orban, double buteur, ont tout changé pour les Gones.

Le chronomètre n'avait pas encore affiché deux minutes quand Sebastian Nanasi, qui disputait ses premières minutes sous le maillot strasbourgeois, a ajusté Lucas Perri, franchement pas aidé par Clinton Mata qui venait de glisser pour offrir le ballon de l'ouverture du score au Suédois, ni par Duje Caleta-Car, aussi rapide que peut l'être un scaphandrier. Qui aurait pu prédire une telle soirée au Groupama Stadium à ce moment-là ? 

Johnsson impérial... jusqu'à la 45e+2

Après deux défaites inaugurales, l'Olympique Lyonnais avait l'obligation de réagir et la réception des Alsaciens ne  pouvait pas plus mal débuter. Néanmoins, les Gones n'ont pas sombré. Poussé vers la sortie mais finalement toujours Lyonnais au terme de ce mercato estival, Maxence Caqueret a lancé les hostilités, même si ton tir a été détourné juste à temps par Saïdou Sow (10e). 

Le début d'une vague d'opportunités pour les Rhodaniens. Alexandre Lacazette a été mis en échec par Karl-Johan Johnsson (11e). Puis Abner Vinicius a été proche d'obtenir un penalty, car s'il y avait effectivement un léger contact avec Sow, le Brésilien avait perdu le ballon (20e). Peu en verve depuis son retour dans son club formateur, Georges Mikautadze a enfin eu des connexions avec Lacazette, même s'il a aussi eu tendance à oublier le Général. Le Géorgien a vu sa tentative repoussé par Johnsson, dans une forme étincelante (23e). Caqueret a cru égaliser sur un centre du Roi Georges mais Andrey Santos l'en a empêché (28e). 

La pression devenait difficilement contenable pour Strasbourg qui voulait absolument relancer court et collectif en dépit de la pression adverse et quitte à perdre le ballon dans son premier tiers. Sur coup de pied arrêté, la résistance alsacienne relevait du prodige. Sur un corner, Moussa Niakhaté a surgi au premier poteau, Johnsson est parvenu à détourner sur sa transversale, Caleta-Car est arrivé en renfort puis Mata, sans parvenir à percer la muraille (29e). 

Il y avait de quoi être frustré pour l'OL, alors que leurs adversaires ne s'étaient procurés qu'une seule occasion, à la 18e minute, quand Emanuel Emegha, servi par Santos, a buté sur Perri. 

Mais si le début de période avait été strasbourgeois, la fin a été lyonnaise. Côté gauche, Mikautadze a déboulé avec un boulevard pour Lacazette. Las, il a voulu jouer seul mais s'est compliqué la tâche et gâché une opportunité en or (44e). Dans le sens inverse, Lacazette a pu centrer au premier poteau sur son coéquipier qui a tout bien fait mais n'avait pas prévu la parade du pied de Johnsson (45e+1). 

De quoi en être désespéré, surtout quand Lacazette a trouvé le poteau quelques instants plus tard. Or cette fois-ci, la fortune a souri à l'OL : Corentin Tolisso était à l'affût et c'est lui qui a enfin ajusté Johnsson (45e+2). 

Strasbourg croit avoir fait le plus dur...

Ce premier but de la saison pour l'OL était de nature à relancer l'équipe de Pierre Sage. Mais la deuxième période n'avait pas recommancé depuis trois minutes que Dilane Bakwa a déposé un ballon d'orfèvre sur la tête de Santos au second poteau (48e). 

Comme en première période, les Gones ont espéré un penalty, sur Lacazette en l'occurrence, qui n'est pas venu une nouvelle fois (50e). Et contrairement au premier acte, le Racing a fait le break. Après un contrôle maladroit d'Ainsley Maitland-Niles, Caleb Wiley, qui était entré à la pause, a intercepté et lancé Emegha, tout seul pour ajuster Perri (58e). 

...mais le coaching de Sage renverse tout

Au pied du mur, Sage a fait sortir Mikautadze et Vinicius pour Malick Fofana et Gift Orban (59e). Et cinq minutes plus tard... il y avait 3-3 ! Tout est évidemment parti de Lacazette. Le capitaine a décoché une mine qui a fini sur la transversale... avant de retomber sur le pied de Maitland-Niles qui a repris de volée (61e). Puis le vice-champion olympique, trouvé par Tolisso côté gauche, a centré pour Orban qui a coupé le ballon aérien de la semelle, suffisamment pour égaliser avec l'aide de l'intérieur du poteau (63e). 

Il restait beaucoup de temps pour encore voir des buts. À nouveau côté gauche, Fofana a glissé un centre somptueux sur la tête d'Orban, une nouvelle fois létal pour faire basculer Lyon devant (72e).

Assommés, les Strasbourgeois ont mis plus d'un quart d'heure à retrouver la surface. Prêté la saison dernière à Lyon avant d'être renvoyé avant terme à Chelsea, Diego Moreira a fait parler sa vitesse côté droit mais il a totalement manqué son centre alors que deux coéquipiers attendaient (89e). Il en a eu une deuxième, à gauche, mais il s'est emmêlé les crayons, avant qu'un centre devant la cage de Perri ne fasse frémir le Groupama Stadium sans trouver preneur (90e+3). 

Ce fut l'ultime soubresaut des joueurs de Liam Rosenior qui ne sont pas parvenus à tenir le score tandis que l'OL signe une première victoire cette saison en Ligue 1 avec un mental énorme et la certitude que ses remplaçants peuvent sauver les Gones de n'importe quelle situation. 

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