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Mères et athlètes : trois Françaises à suivre cet été lors des Jeux olympiques

Laura Glauser lors de la rencontre entre la France et la Norvège lors du Championnat du monde de handball féminin à Trondheim.
Laura Glauser lors de la rencontre entre la France et la Norvège lors du Championnat du monde de handball féminin à Trondheim.AFP
Modèles de résilience, les athlètes féminines doivent fréquemment surpasser d’imposants obstacles pour arriver au sommet. Difficultés accentuées lorsque ces sportives font le choix d’une pause durant leurs carrières respectives afin de devenir mères. Avec des parcours inspirants, l’occasion est toute trouvée pour s’intéresser à plusieurs de ces sportives françaises à la double-casquette et aux ambitions élevées du côté de Paris cet été.

Laura Glauser 

Meilleure gardienne du dernier mondial remporté par les Françaises en 2023, la Bisontine arrive à un tournant de sa carrière à l’aube de ses 31 ans. Après deux saisons en Roumanie du côté de Bucarest, l’ancienne joueuse de Györ va retrouver la Hongrie, mais cette fois-ci, avec le club de Ferencvaros où évolue Béatrice Edwige, son ancienne partenaire en équipe de France. C’est pourtant au sein de cette même équipe nationale que Laura Glauser souhaite pleinement se concentrer ; elle qui fut l’une des grandes absentes du titre olympique obtenu à Tokyo en 2021. 

Suivie au cœur du dispositif spécial du média Les Sportives pour les Jeux olympiques, Laura Glauser devrait probablement faire partie des joueuses sélectionnées par Olivier Krumbholz dans la quête d’un doublé olympique inédit. Un résultat autre qu’un podium serait presque un cataclysme pour le handball français, mais avant de tirer des plans sur la comète et de fixer l’objectif évident d’une médaille, nul doute que Glauser doit savourer les instants de préparation avec la sélection. 

Après une période très délicate (en 2022 notamment), celle qui est devenue mère en 2018 a, elle aussi, endossé le statut de pionnière. Avec des faiblesses physiques propres à la rudesse du handball de haut-niveau, Glauser a également eu le mérite de partager ses problèmes côté mental. “On n’est pas des robots, on a le droit de ne pas être bien” martelait-elle dans un entretien au journal L’Équipe en 2023. Dans une pré-liste élargie contenant quatre gardiennes et deux mamans (Cléopatre Darleux est présente après avoir également subi des problèmes physiques et psychologiques liés à sa pratique), Glauser pourrait être l’une des belles histoires de l’été. 

Clarisse Agbegnenou 

Alors qu’elle est aux portes de l’histoire à quelques semaines des Jeux, la judokate met déjà le cap sur 2028 et Los Angeles. La double championne olympique va défendre son titre à l’Arena du Champ de Mars, mais bien que plusieurs observateurs pressentaient une éventuelle retraite à l’issue d’un tournoi que l’on espère couronner de lauriers, la principale intéressée a balayé d’un revers de manche cette rumeur dans un O-Soto-Gari médiatique où la confiance régnait. À juste titre. 

Maman d’une petite fille âgée de deux ans, l’un des stars du contingent français veut réaliser l’exploit et retrouver le sommet de l’Olympe après avoir donné la vie. Et c’est ce même cheminement qu’elle voudra suivre aux portes du Pacifique, en 2028. Avec le sentiment d’être à son apogée, la Française “connaît la formule” pour revenir après une grossesse. L’idée a bien germé si l’on s’en tient à ses dires et le calendrier est, lui, réglé comme du papier à musique. Mais avant la Californie, “Clacla” veut connaître la plénitude absolue avec un titre olympique en France, devant les siens. Rendez-vous pris. 

Charline Picon 

Obtenir un titre olympique en étant maman, Charline Picon a bien failli le faire. La Rochelaise n’a obtenu “que” la seconde place en RS:X en 2021, devenant tout de même la première femme de l’histoire à glaner deux podiums olympiques dans cette discipline, rien que ça. 

Tombée enceinte quelques mois après son titre olympique de 2016 dans la catégorie tout juste citée, Picon est un modèle féminin et une athlète hors pair. Partir sur une deuxième médaille olympique aurait été envisageable à 36 ans, mais celle qui fêtera ses 40 ans à la fin de l’année 2024 a tenu à remettre le couvert, une dernière fois. 

Malgré la refonte des catégories de compétitions de voile par le CIO et la suppression du RS:X, Charline Picon s’est lancée dans un dernier défi, cette fois-ci en duo. Au côté d’une autre maman, Sarah Steyaert, l’équipage part à l'assaut des vagues de la Marina de Marseille en 49er FX, avec une motivation supplémentaire après être reparti de zéro et s’être lancé un défi un peu fou : devenir des mamans en or. 

France gouvernement

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