Metz climatise le Vélodrome et Marseille est toujours autant au ralenti en 2024
La période est vraiment délicate du côté de l'Olympique de Marseille. Ce début d'année 2024 est un long chemin semé d'embuches pour les joueurs de Gattuso, qui ont pris très peu de points depuis janvier (3). Que ce soit à onze ou à dix, ces derniers n'ont pas réussi à contourner du système mis en place par Bölöni. Metz n'avait qu'une chose en tête : ramener un petit quelque chose du Stade Vélodrome. Et c'est ce qu'ils ont fait, après être revenu au score et avoir tenu durant 90 minutes.
Avec ce nouveau match nul, Marseille pointe à la 7ᵉ place avec 30 points. Les Messins gagnent une place et se positionnent 16es avec 17 points, à une longueur de Lorient et deux de Clermont.
L'OM paralysé, Metz obtient ce qu'il cherchait
Sur une série de trois nuls et une défaite en cinq matches, Marseille se devait de montrer un meilleur visage ce vendredi soir lors de la réception de Metz au Stade Vélodrome. Et même si les hommes de Gennaro Gattuso se montrent volontaires, on sent que ces derniers ne sont pas au mieux de leur forme et en confiance.
Metz va laisser le contrôle du jeu et la domination territoriale à l'OM durant toute la première période. Pour Marseille, les frappes vont se répéter, on est souvent sur un copier-coller constant avec des actions qui viennent de la gauche pour Aubameyang ou Ounahi dans la surface, mais, à chaque fois, ça ne rentre pas (9ᵉ, 10ᵉ, 22ᵉ, 25ᵉ).
Et là, on croit que tout va basculer pour les Phocéens à la demi-heure de jeu, quand Samuel Gigot se fait exclure après l'anéantissement d'une action de but à Mikautadze (30ᵉ). Pour le capitaine marseillais, le rouge est incontestable, et les siens se retrouvent à dix.
Mais malgré cela, les intentions continuent d'être du côté des Marseillais. Néanmoins, la finition n'y est pas pour le moment, avec 11 tirs tentés, pour une seule grande chance de marquer. En effet, Ounahi va rater la plus grosse occasion de la première mi-temps, de la tête, alors qu'il était seul au point de penalty (41ᵉ). Côté messin, l'homme des 45 premières minutes s'appelle Alexandre Oukidja, lui qui a sauvé les siens sur cette opportunité du Marocain et qui est le joueur à avoir touché le plus de ballon de son équipe (26).
Mais le gardien franco-algérien va finalement succomber aux tentatives phocéennes avant l'heure de jeu, et ce, malgré une frappe d'Aubameyang repoussé au départ de l'action. Le second ballon est récupéré par Merlin, à gauche, qui centre en direction de Moumbagna au premier poteau, qui coupe le ballon en première intention (56ᵉ).
Marseille réussit le plus dur à dix contre onze, mais Metz n'a pas dit son dernier mot. Après un corner tiré à droite, le ballon revient à Lamine Camara sur le même côté et ce dernier centre dans la zone dangereuse pour son capitaine. Matthieu Udol reprend alors le ballon de la tête au premier poteau et trompe à son tour Pau Lopez (61ᵉ).
Le braquage étant réalisé, après leur première grande chance de marquer être concrétisée, les joueurs de László Bölöni vont réinstaurer leur bon vieux 5-4-1 bien bas, dans l'optique de gratter ce point crucial à l'extérieur pour la course au maintien. Et c'est ce qu'ils obtiennent. Metz rentre à la maison avec ce match nul, tandis que les Marseillais, eux, sont sifflés par un Stade Vélodrome frustré. La rencontre de la semaine prochaine s'annonce très compliquée pour les Phocéens à Brest.