MLS : premier titre et scénario complètement dingue pour le Los Angeles FC
Le Philadelphie Union se déplaçait hier soir sur la pelouse de son adversaire, le Banc of California Stadium, offrant un réel avantage aux locaux. Cependant, la franchise de l'est n'a clairement pas démérité et a offert le spectacle. Dans le temps réglementaire, Philadelphie est revenu deux fois au score : à la 59e minute de jeu, grâce à Daniel Gazdag et à la 85e, par l'intermédiaire du presque héros : Jack Elliott.
L'Anglais a réalisé une performance extraordinaire, puisqu'il a gardé les siens dans le match dans les tout derniers instants de la prolongation, à la 124e minute de jeu, en poussant la balle tant bien que mal après un cafouillage dans la surface de LAFC. Le Los Angeles FC a failli avoir beaucoup de regrets, car il n'a jamais réussi à tenir le score. C'est Kellyn Acosta qui a ouvert le score (28'), puis Jesus Murillo a redonné l'avantage aux siens (83').
Gareth Bale, héros du jour
Il est rentré à la 97e, l'ancien joueur du Real Madrid a montré une fois de plus qu'il savait être décisif dans les grands moments importants. Au bon souvenir d'une finale de Ligue des champions, le Gallois a emmené les siens en séance de tirs au but à la 128e minute d'une superbe tête.
Ensuite, il n'a même pas eu besoin de s'élancer du point de pénalty, parce que son équipe a rempli la mission en inscrivant trois tirs au but de plus que son adversaire. En effet, le Philadelphie Union a vu chacun de ses tirs arrêtés par John McCarthy, qui était rentré en jeu à la 117' à la suite du carton rouge du Canadien Maxime Crepeau.
Un scénario complètement fou donc, qui vient récompenser la franchise californienne créée en 2014 et en MLS depuis 2018. De plus, la finale égale un record, celui du plus grand nombre de buts marqués dans le match décisif pour la Coupe MLS. Six buts, ce n'était arrivé qu'en 2003 et le triomphe des Earthquakes de San Diego face au Fire de Chicago.
