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Monaco fait le coup parfait à Rennes et s'installe provisoirement sur le trône de Ligue 1

Sébastien Gente
Eliesse Ben Seghir et Monaco peuvent jubiler.
Eliesse Ben Seghir et Monaco peuvent jubiler. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
Malgré un chef d'œuvre de Ludovic Blas, Rennes a été battu à domicile par une équipe de Monaco bien plus réaliste, qui demeure invaincue et prend la tête de Ligue 1 en attendant le PSG demain.

Clôture du samedi de Ligue 1 par un grand classique du football hexagonal. Le Stade Rennais était l'hôte du soir et devait absolument s'imposer pour enfin lancer une saison jusqu'ici assez compliquée. Mais Monaco, toujours invaincu toutes compétitions confondues cette saison, n'avait clairement pas l'intention de rentrer bredouille de Bretagne. 

Un état de fait que les Monégasques n'ont mis que 5 minutes à démontrer. Un simple corner parfaitement bien frappé par Eliesse Ben Seghir et Thilo Kehrer vient couper impeccablement au premier poteau pour tromper un Steve Mandanda impuissant. De quoi doucher la superbe ambiance d'un Roazhon Park qui s'enflammait de nouveau à la 12e minute quand Ludovic Blas envoyait un missile absolument phénoménal de plus de 25 mètres pour crucifier Philipp Köhn

Passé ce début de feu, le rythme retombait quelque peu. Ben Seghir se chargeait de rallumer la mèche d'une percée, mais c'est encore une fois à la passe qu'il allait se distinguer en lançant Folarin Balogun qui échappait à Leo Ostigard et doublait la mise (23e). Réussite maximale des Monégasques, mais pas de quoi faire renoncer des Rennais avides de jeu. 

Sauf que la précision n'était pas au rendez-vous côté breton. Beaucoup de centres, d'intentions, mais peu de résultats. La belle frappe signée Adrien Truffert dans les arrêts de jeu sauvait un peu le bilan, mais une sortie kamikaze de Mandanda manquait de plomber pour de bon les espoirs rennais. Les visiteurs rentraient aux vestiaires en tête (1-2), alors que les locaux, eux, avaient perdu l'un de leurs éléments moteurs, Albert Gronbaek, sorti sur blessure. 

Ben Seghir était partout ce soir.
Ben Seghir était partout ce soir.AFP / StatsPerform

Et Monaco entendait bien en profiter pour enfoncer le clou dès le retour sur la pelouse. Balogun se signalait rapidement, avant que le match ne s'enflamme quand Ben Seghir envoyait une frappe sur la barre. Dans la foulée, Rennes lançait un contre éclair et Arnaud Kalimuendo enroulait lui aussi pour trouver le poteau (50e). Les Bretons renversaient alors quelque peu le cours du match, se créant plus d'occasions, mais manquaient toujours de précision, comme sur une frappe de Mikayil Faye (55e).

Puis Köhn sortait le grand jeu sur une ogive de Truffert, et Monaco était alors en danger, d'autant plus que les visiteurs perdaient Balogun sur blessure. Mais Rennes n'arrivait pas à trouver la faille, et le temps s'égrenait. Mais c'est sur un centre de Lorenz Assignon que Christian Mawissa Elebi manquait de tromper son propre gardien (78e), lançant une fin de match qui s'annonçait épique sous la pluie bretonne. 

Mais ce sera loin d'être le cas. Les Bretons avaient de moins en moins de gaz et d'idées offensives, malgré une occasion de la tête pour Ostigard. Monaco s'impose 2-1 sur la pelouse de Rennes et demeure la seule équipe française invaincue toutes compétitions confondues cette saison. Cerise sur le gâteau, en attendant le match du PSG demain soir, le club du Rocher est en tête de Ligue 1, et semble parti pour une grande saison, contrairement à Rennes, qui est décidément bien mal embarqué. 

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