Monaco renforce sa place dans le Top 8 avec un succès in extremis à Bologne
Sur deux défaites de rang en championnat, l'AS Monaco voulait stopper cette série négative à Bologne, novice en Ligue des Champions qui ne comptait qu'un seul point au classement au coup d'envoi. Ce fut difficile mais les Rouge-et-Blanc ramène un succès très précieux d'Emilie-Romagne (1-0).
Skorupski sauve Bologne
Dans ce stade Renato-Dall'Ara si emblématique, ce sont les Rossoblù qui ont ouvert les hostilités, avec une frappe de Juan Miranda qui s'est envolée (9e). Après 10 premières minutes de rodage, Monaco a répliqué. Trouvé dans l'axe par Eliesse Ben Seghir, Breel Embolo a enrhumé toute la défense grâce à un contrôle orienté et s'est présenté face à Lukasz Skorupski qui a détourné le tir du Suisse sur son poteau gauche (15e). Dans la foulée, Giovanni Fabbian a répondu mais il a choisi la solution individuelle alors que Samuel Iling-Junior était seul sur sa droite (16e).
L'ASM était à présent dominatrice. Sur un corner, Wilfried Singo s'est élevé vraiment plus haut que tout le monde pour disputer le ballon à Skorupski et marquer. Or après appel de la VAR, le but a été refusé pour une faute du défenseur sur le gardien (19e). Le club du Rocher a voulu forcer la décision avant la pause. Aleksandr Golovine, sur coup franc, a cru trouver la faille mais l'horizontale de Skorupski a frustré le Russe (35e).
Bologne a alors eu un temps fort de plusieurs minutes. Sur un corner frappé au premier poteau par Nikola Moro, Sam Beukema a venu dévier du bout du pied mais Radoslaw Majecki, rapide, a claqué au-dessus de sa transversale au prix d'un beau réflexe (39e). En revanche, il a dû s'avouer vaincu quand Santiago Castro, avec l'aide des deux poteaux, a ouvert le score... avant qu'un hors-jeu évident mais signalé très tard de Dan Ndoye n'annule la réalisation de l'attaquant argentin (41e).
Quelques instants plus tard, c'est Maghnes Akliouche qui s'est offert une balle de but mais Skorupski, toujours lui, a bien lu la trajectoire pour repousser le danger (42e).
Kehrer du bout du pied
Le début de deuxième période offrait la même physionomie que ce qui avait été vu lors du premier acte, à savoir une mainmise monégasque entrecoupée de rares transitions adverses. Mais petit à petit, les Rossoblù ont mis plus d'impact et ont remporté plus de duels. Dans un angle fermé, Fabbian a frappé fort plutôt que de chercher un coéquipier et Majecki n'a eu aucun problème pour boxer le ballon (55e).
La nervosité s'est alors emparée des joueurs, principalement bolonais, et le match est clairement retombé, perdant son intérêt en raison des nombreuses fautes commises. Et puis sur un corner rentrant frappé par Golovin, Thilo Kehrer s'est retrouvé seul au second poteau et a eu la réactivité suffisante pour couper la trajectoire du droit (87e).
Avec cette victoire acquise dans la douleur quoique méritée, Monaco est 3e au classement avec 10 points. Pour Bologne en revanche, l'aventure européenne ne devrait pas aller au-delà de cette phase de ligue.