Mondial de handball : la revanche des Bleus, qui retrouvent la finale !
Plus qu'une marche avant une énième finale mondiale pour l'équipe de France, mais les Bleus faisaient face à leur nouveau Nemesis : la Suède. C'est contre cette équipe que les Tricolores avaient chuté en demi-finales du Mondial 2021 puis de l'Euro 2022. Alors qu'ils tentaient de conjurer le signe indien, les Français étaient privés de Thibaut Briet, et la présence de Nikola Karabatic restait incertaine. Mais les locaux, eux, étaient privés de leur maître à jouer Jim Gottfridsson.
Mais en début de match, ce sont deux hommes que l'on voit particulièrement : les gardiens. Andreas Palicka et Vincent Gérard se répondent à coups de parades monstrueuses, et le match débute sur un faux rythme, tant les deux portiers empêchent l'adversaire d'enchaîner.
Mais les Bleus ont quelques armes en réserve, dont Nedim Remili, qui envoie plusieurs missiles pour mettre les Bleus en tête. En confiance, les Français déjouent les attaques suédoises, et la réussite est totale, que ce soit en contre attaque ou sur jet de 7 mètres, puisque Kentin Mahé rentrera les 4 qu'il aura à tirer en première mi-temps.
L'écart se creuse, +3, +4, +5, et la défense aggressive des Bleus paye. Les Suédois sont poussés par tout un peuple, et réagissent notamment avec une belle adresse de loin, mais la maîtrise est française. À la pause, les champions olympiques mènent (16-12) et semblent parfaitement capables d'amener cet avance au bout.
Remili - Gérard, les tauliers
Et c'est exactement ce qu'il va se passer. La variété françéaise en attaque fait mal aux Suédois. Nedim Remili s'installe dans le fauteuil du chef d'orchestre, et distribue les caviars en alternance pour ses pivots Ludovic Fabregas et Nicolas Tournat, ou parfois pour Dika Mem, qui gonflent l'écart.
Et surtout, Vincent Gérard est transfiguré par rapport au quart de finale. Les parades seront au nombre de 13 pour le portier, qui écoeure les Scandinaves, pourtant en réussite longue distance en début de match. Les locaux semblent alors à court d'idées offensivement parlant.
Ce qui profite aux Bleus, qui salent la note. L'écart monte à +6 à 10 minutes de la fin, et le dernier baroud d'honneur suédois se heurtera à un Vincent Gérard clutch, malgré une légère suffisance française en fin de partie. Qu'importe, les Bleus s'imposent le plus logiquement du monde 31-26, et se qualifient en finale. Battre le pays hôte chez lui, et venger le passé, cela demande des nerfs. Ceux qu'il faudra dimanche pour renverser le Danemark, double champion du monde en titre. Mais comme le dit le dicton, impossible n'est pas français !