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Mondiaux ski alpin : Henrik Kristoffersen vient rafler le slalom, Noël pas verni

Sébastien Gente
Henrik Kristoffersen et AK Ginnis, les héros du jour
Henrik Kristoffersen et AK Ginnis, les héros du jourAFP
Henrik Kristoffersen vient enfin décrocher le titre mondial après une deuxième manche supersonique. Il devance le Grec AJ Ginnis, qui écrit l'histoire, et Alex Vinatzer, qui devance de trois minuscules centièmes Clément Noël, sevré de médaille.

Dernière course de ces Championnats du monde qui auront été un beau succès sportif et populaire, le slalom messieurs était sans doute l'épreuve la plus ouverte. Pour preuve, la première manche a accouchée de 18 skieurs dans la même seconde ! C'est Manuel Feller qui a pris la tête juste devant Lucas Braathen et le décidemment surprenant AJ Ginnis, mais rien n'était donc joué.

Les Bleus étaient dans le coup, puisque Clément Noël, malgré une erreur qui aurait pu être fatale, s'est classé 8ème. Soit trois places devant un Alexis Pinturault toujours là, comme depuis le début de la quinzaine. La bonne surprise, c'est la 18e place de Steven Amiez, alors que Léo Anguenot est lui passé près.

La fusée Kristoffersen renverse tout

Premier Bleu à s'élancer sur le second tracé, Steven Amiez n'a pas réussi a maîtriser un parcours plus compliqué qu'en première manche. Une grosse faute sur le haut du tracé à enterré ses espoirs. Au moment de l'entrée en piste de "Pintu", c'est Henrik Kristoffersen qui avait redressé la barre après une première manche compliquée (16e), et pris la tête.

Mais rien à faire pour Pinturault, incapablme de soutenir la comparaison avec le Norvégien. Les derniers espoirs tricolores reposaient donc sur Clément Noël. Mais rien à faire pour le champion olympique, qui doit rendre les armes de 41 centièmes. Cependant, au vu de la configuration, conserver la place sur le podium n'était pas à exclure.

Cela ne sera malheureusement pas le cas. Même si certains favoris vont choir, à l'image de Braathen, cela ne suffira pas, et le Tricolore va louper le podium pour 3 misérables centièmes. Personne ne reprendre Kristoffersen, qui s'impose devant la monumentale surprise AJ Ginnis, qui apporte à la Grèce la première médaille mondiale de son histoire, et le non moins surprenant Alex Vinatzer. Dommage pour les Bleus, qui auraient pu terminer sur une bonne note.

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