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Multi L1 : Lille se méfie de Clermont, Brest rêve du Top 5, Strasbourg veut se donner de l'air

Kevin Gameiro (Strasbourg) et Mahdi Camara (Brest)
Kevin Gameiro (Strasbourg) et Mahdi Camara (Brest)AFP
Strasbourg veut confirmer ses progrès contre Le Havre, qui cherche un nouvel élan offensif. À Metz, Brest voudra continuer sa bonne série. Enfin, Lille se méfie de son déplacement à Clermont.

Strasbourg (13e) - Le Havre (10e)

Le Racing avait beaucoup à perdre jeudi soir lors du match en retard disputé à Brest. Mais le but d'Emanuel Emegha a permis aux Alsaciens de repartir avec un point du Finistère (1-1) et aussi quelques enseignements positifs, déjà perceptibles contre l'OM à la Meinau (1-1).

"Je trouve que l’entame de match a été plutôt bonne, estimait Patrick Vieira après le match. On a fait des choses cohérentes en 1re période. On s’est créé des occasions, sans parvenir à ouvrir le score. Ensuite, on s’est mis en difficulté en encaissant le premier but. Rentrer aux vestiaires avec un but de retard, c’était sévère. Au début de la 2nde période, on n’était pas bon du tout, notamment au niveau de l’organisation. Heureusement que l’on n’a pas pris un deuxième but". 

Toujours entre deux eaux, les Alsaciens perçoivent néanmoins des progrès depuis plusieurs rencontres et, pour Vieira, l'un des curseurs pour en attester concerne les joueurs sortis du banc : "les entrants ont apporté toute leur énergie. Quand l’état d’esprit est bon, on voit des joueurs emmener davantage de folie. Il faut construire là-dessus, avec les erreurs que l’on va forcément commettre". 

Pour la réception du Havre, en délicatesse avec son attaque, Kevin Gameiro pourrait être titulaire pour la 4e fois consécutive. le vétéran couve la jeune garde mais constate que la finition laisse à désirer, avec seulement 12 buts depuis le début de saison : "on a trop souvent pêché dans la dernière passe. On va continuer à travailler. Il nous manque de la confiance et de la justesse dans les 30 derniers mètres"

Strasbourg sera privé d'Ismaël Doukouré, victime d’une entorse de la cheville, ainsi que de Gerzino Nyamsi, touché au muscle pectoral contre Reims et déjà absent contre Brest. 

Le Havre est passé proche de faire un gros coup contre le PSG mais, même à 10, le champion de France a fini par l'emporter (2-0) malgré les nombreuses occasions normandes soit inabouties, soit détournées par Arnau Tenas. Lukas Elsner a pointé du doigt le besoin de "mieux maîtriser le ballon" quand il est en possession du HAC, un défaut récurrent du promu déjà apparu contre Lens et Monaco d'après le technicien. 

Pour l'équipe, ce déplacement à Meinau doit être l'occasion de proposer un "match abouti dès la première seconde. On se doit de démarrer contre Strasbourg avec plus d'intensité, de meilleures intentions, de volonté offensive pour créer ce déclic". 

Une partie de la semaine a été consacrée au travail de les cages, "un défi collectif" pour Elsner qui est tout de même ressorti satisfait du nombre de situations créées par ses joueurs contre les Parisiens. Le retour de suspension d'Andre Ayew est espéré avec entrain car, par sa polyvalence, le Ghanéen peut sentir les coups, initier des actions et conclure du pied comme de la tête avec son timing. 

Metz (11e) - Brest (7e)

Vaincus par Lille et Lucas Chevalier qui leur a sorti deux penalties, le FC Metz a subi un coup d'arrêt après 4 matches sans défaite dont deux victoires de rang. La marge sur la zone rouge est intéressante mais insuffisante pour encore espérer passer les fêtes au chaud (4 points sur le 16e, 6 sur le 17e). 

"Prendre 6 points sur nos deux prochains matches et basculer à la trêve avec au moins 22 points, serait évidemment une très belle opération, a déclaré le capitaine messin Matthieu Udol qui est aussi le meilleur passeur du club avec 4 assists. On va déjà s’occuper du match face à Brest avec l’objectif de réagir après notre défaite à Lille. Si on le gagne, ce sera déjà une bonne chose de faite puisqu’avec 19 points, on serait dans les clous pour le maintien". 

La 11e place actuelle est peut-être trompeuse car les écarts sont très resserrés mais elle a le mérite d'encourager "une équipe jeune qui ne fait que progresser et je pense que ça se voit si on compare nos prestations actuelles avec celles qu’on faisait en début de saison. Il y a une nette amélioration. On sait très bien que dans la construction on doit encore s’améliorer si on veut avoir de meilleures résultats. Même si la possession n’est pas forcément la base de notre jeu. On doit faire mieux dans l’exploitation du ballon et on a encore beaucoup de choses à améliorer dans les trente derniers mètres"

Avec un entraîneur aussi roué que Laszlo Böloni, la répétition des circuits de passes à l'entraînement prend du sens en match. "Je trouve qu’on s’est beaucoup amélioré dans le replacement et la discipline, a apprécié Udol. On se replace rapidement en bloc et les offensifs ont aussi la bonne mentalité pour permette à l’équipe d’être bien en place. C’est important de bien récupérer les ballons afin de bien les exploiter et se projeter vers l’avant". 

Brest a manqué l'occasion de passer 5e en concédant le nul à domicile contre Strasbourg (1-1). Malgré tout, cela fait un troisième match d'affilée sans défaite, avec 7 point pris sur 9. "C'est là qu'on se rend que jouer tous les jours, ce n'est vraiment pas le même sport, a souri Éric Roy en conférence de presse. On sera un peu plus entamé que nos adversaires". 

Si le technicien aurait aimé que ses joueurs parviennent à fermer le match contre les Alsaciens, il s'est révélé satisfait de l'homogénéité de son groupe, même en l'absence de Pierre Lees-Melou, suspendu et qui effectuera son retour de dimanche. 

Roy veut se nourrir de cette frustration pour rebondir à Saint-Symphorien, même s'il prend un certain recul par rapport à la réussite de son équipe : "22 points après 14 journées, j'aurais signé des deux mains". Ses joueurs sont ambitieux et se fixent des objectifs sur les séries de matches entre deux trêves internationales. "Du management participatif, a plaisanté l'entraîneur brestois. On propose et ils disposent. On a réussi à atteindre les objectifs sur les deux premières séries, pas sur la troisième. Là, on a presque atteint les 9 sur les 6 derniers matches, c'est plutôt bien mais il va falloir le prouver sur le terrain car ça va être un match contre une équipe très dynamique et verticale, jeune, avec de la vitesse, dangereuse dans la transition un peu comme Strasbourg". 

Clermont (17e) - Lille (4e)

Étrillé par Brest la semaine dernière (3-0), Clermont n'est pas servi par le calendrier avec Lille, Marseille et Rennes pour achever 2023. À Gabriel-Montpied, les Auvergnats reçoivent des Lillois invaincus depuis le 26 septembre toutes compétitions confondues. 

Exortant ses joueurs à ne pas faire preuve de faiblesse mentale, Pascal Gastien estime qu'il faut être "solidaires et faire plus parce qu'on sait qu'on n'a pas fait tout ce qu'il fallait". L'entraîneur clermontois, en dépit de la 17e place, ne veut pas déroger aux préceptes qui ont fonctionné la saison dernière, au point de finir dans la première partie de tableau. "Notre jeu est bâti sur le possession de balle, il ne faut pas qu’on lâche ça, c’est comme ça qu’on va s’en sortir", a-t-il martelé. 

"Il ne faut pas qu'on perde espoir, a quant à lui affirmé Bilal Boutobba. C'est là qu'on voit qu'on a un bon groupe parce que même si on perd des matches, on reste tous soudés". 

Le CF63 aborde ce match contre les Dogues sans Maximiliano Caufriez, Maxime Gonalons et Cheick Oumar Konaté, suspendus ni Florent Ogier et Stan Berkani, blessés

Le LOSC a le vent dans le dos. Outre les 14 pris lors des 6 derniers matches, c'est le rendement défensif qui impressionne avec seulement un but encaissé lors de cette séquence. Si la gestion de l'attaque anime les débats depuis plusieurs semaines, ce n'est pas le cas de la défense, socle de Paulo Fonseca avec notamment le duo Lény Yoro-Alexsandro pour mettre le cadenas. 

"On sait que Clermont vit une saison difficile, mais chaque match disputé dans ce championnat est difficile pour nous aussi", a estimé Tiago Santos en conférence de presse. Son coach a corroboré : "c’est vrai que Clermont n’ait pas dans une bonne période, mais nous savons que c’est difficile de jouer là-bas. Ils ont une façon de jouer qui est très organisée, ils sont très physiques et dangereux sur les phases de contre-attaques. L’année dernière, nous avons gagné là-bas, mais nous avions éprouvé beaucoup de difficultés, comme à la maison". 

Le technicien portugais, qui sera privé encore un moment de Bafodé Diakité qui sera opéré de l'épaule, a tout de même mis une petite pression sur son groupe, en rappelant une mésaventure de la saison dernière : "nous ne devons pas oublier que nous avons perdu des points contre des équipes de bas de classement lors de l’exercice précédent, comme à Angers qui était en dernière position. Nous ne voulons pas revivre ça. Nous savons que ces matchs sont tout aussi importants que les autres". 

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