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Multi L2 : le Red Star s'est relancé, Krasso s'est déjà adapté

François Miguel Boudet
Fodé Doucouré contre Metz
Fodé Doucouré contre MetzMichaelBaucher /Panoramic / Profimedia
L'un veut le maintien, l'autre la Ligue 1 mais tous deux réalisent un début de saison en adéquation avec leurs objectifs. Sur deux victoires de rang, le Red Star pourrait déjà entrevoir le sauvetage en Ligue 2, en réussissant la passe de trois contre Troyes, premier relégable. Emmené par leur attaquant vedette Jean-Philippe Krasso, le Paris FC est sur la voie royale vers l'élite.

Le Red Star, une victoire pour déjà valider le maintien ?

Être promu, c'est jouer le maintien en premier lieu. Après deux victoires lors des 3 premières journées, le Red Star était en cale sèche. Avec à peine deux points pris contre Clermont (J6) et Caen (J9), le club audonien traversait une zone de creux et le glissement le rapprochait de la zone rouge, autre nouveau venu en Ligue 2. 

Mais l'espace de 4 jours, le Red Star s'est totalement relancé avec deux victoires, la première à Bauer contre Metz (1-0), la deuxième à Gueugnon contre Martigues (1-0). Deux cleansheets et deux buts inscrits avec de la réussite, un csc du gardien grenat Alexandre Oukidja et un penalty à la 90e+8 d'Hacène Benali, et voilà l'équipe de Grégory Poirier revenue à des hauteurs mieux oxygénées. Ex aequo avec Caen (14 points), le haut de tableau n'est qu'à une longueur. Laval, 9e, domine une petite meute de 4 équipes à égalité avec une marge raisonnable sur la 17e place détenue par Troyes (11 points), précisément l'adversaire du Red Star ce vendredi. 

Avec une victoire à domicile contre l'ESTAC, le club de Saint-Denis ferait un grand pas vers le maintien en mettant un adversaire direct à 6 points. Même si la Ligue 2 peut proposer des retournements de situation inattendus, une troisième victoire de rang conforterait les acquis, sans oublier que, d'ici la trêve en décembre, le Red Star disputera ses deux derniers matches de 2024 à la maison. 

Krasso, au niveau attendu

Avant même l'officialisation de la vente du club à la famille Arnault appuyée par Red Bull, le Paris FC n'envisageait rien d'autre que la montée en Ligue 1 en début de saison. Maxime Lopez n'était pas encore arrivé dans le club où évolue son frère mais Jean-Philippe Krasso, lui, faisait déjà figure de recrue star.

Alors que le PFC est toujours tombé en pré-barrage, l'objectif affiché était de monter directement pour enfin offrir un derby parisien. Pour l'heure, le plan se déroule sans accroc avec une place de leader acquise grâce à une série de 7 matches sans défaite. Si les deux dernières journées, contre Amiens (0-0) et Rodez (3-3) ont indiqué un temps d'arrêt, les rivaux en ont profité a minima, aucun de ses poursuivants (Lorient, Annecy, Dunkerque, Metz) n'ayant fait le plein.

Et Krasso dans tout ça ? L'attaquant propose un ratio intéressant : 6 buts et 2 passes décisives en 11 journées disputées. Il l'est encore davantage quand il est ramené au fait qu'il a été impliqué sur des buts à chaque fois qu'il a été titularisés, c'est-à-dire 9 fois. Pour autant, l'ancien Stéphanois n'a sévi que sur 5 matches et si son influence sur le jeu de son équipe est manifeste, sa réussite pourrait être plus étalée. Ce léger bémol se transforme en bécarre car Krasso s'est immédiatement adapté à son nouvel environnement et montré qu'il était bien le choix idoine, après une saison à l'Étoile Rouge de Belgrade avec qui il a disputé la Ligue des Champions et un titre de champion d'Afrique avec la Côte d'Ivoire. 

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