Maxime Lopez, meneur à plus d'un titre pour le PFC
Il n'y a pas qu'Adrien Rabiot dans la vie, il y a Maxime Lopez aussi. Formé à l'OM, le milieu de terrain est monté à Paris. Pas au PSG mais au PFC où évolue son frère Julien depuis 2017. Une arrivée étonnante car il évoluait depuis 2020 en Italie, d'abord à Sassuolo puis à la Fiorentina. Lors de son unique saison avec la Viola, il a davantage été un joueur de rotation qu'un titulaire à part entière dans l'esprit de Vincenzo Italiano qui l'a placé dans son XI de départ seulement 7 fois en Serie A.
À 26 ans, le cadet de la fratrie a fait le choix de revenir en France, au sein d'un club en pleine mutation sportive et économique avec de nouveaux investisseurs qui prendront sous peu la succession de Pierre Ferracci et du Bahraïn. Lopez incarne donc, avec Jean-Philippe Krasso, cette ambition qui anime le PFC, lassé de toujours caler lors des pré-barrages d'accession en Ligue 1.
Après 3 victoires consécutives, le club subit un contre-coup, avec des défaites contre Metz à Charléty puis à Bastia qui en a profité pour devenir leader. Entré en jeu à la 74e minute contre les Grenats puis titularisé pour la première fois à Furiani, Lopez n'a donc connu pour le moment que deux revers. Des débuts délicats qui doivent être absolument effacés dès ce mardi soir (20h30) pour la réception de Guingamp, actuel deuxième. Seulement un point sépare les deux équipes qui ont le même objectif final.
Placé dans un rôle de meneur de jeu axial, un cran plus haut que lors de ses années marseillaises, Lopez doit encore emmagasiner du temps de jeu pour apporter son volume du jeu et sa qualité de passe. Il doit donc devenir le dépositaire du jeu de Stéphane Gilli. Même si ce n'est pas son caractère, le milieu doit s'imposer comme un leader sur le terrain. Son expérience sont un atout manifeste pour le PFC qui, s'il ne parvenait pas à monter directement, s'exposerait à la même sanction : entrevoir l'élite sans s'imposer comme le deuxième club parisien en L1.
Le GF38 en vogue avec un beau collectif
Le début de saison de Grenoble a été aléatoire avec 4 points sur 9 lors des 3 premières journées. Mais le club alpin tend vers une remontée éclair. Fidèle à son statut de favori pour jouer le titre cette saison, l'équipe redécolle grâce à la force de son collectif et son attaque de feu. Une belle différence par rapport à la saison dernière où, à la même époque, l'équipe était réputée pour sa défense de fer plus que par son escouade offensive.
Il faut dire qu'en l'espace de deux semaines, le GF38 s'est replacé à une unité du leader de Ligue 2 et ceci en inscrivant 7 buts en deux matchs. Si Pape Meïssa Ba a été l'attaquant le plus prolifique avec trois réalisations, les autres joueurs de l'offensive grenobloise ne sont pas en reste.
Contre Martigues, vendredi, Alan Kerouedan s'est joint à la fête, tout comme Lenny Joseph et Nolan Mbemba. Placés respectivement sur les ailes et au milieu de terrain, les buteurs interagissent, se comprennent et n'hésitent pas à se projeter vers l'avant. Résultat, la machine est bien huilée et pourrait encore faire de belles choses d'ici mai.
Ce mardi, l'équipe aura encore l'occasion de se montrer et proposer un football vivant face à Ajaccio (11e). De nouvelles étoiles telles que Dante Rigo ou Théo Valls ont toutes les armes pour également faire la différence tout en boostant le collectif.
