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Multi L2 : nouvel exil pour Martigues, Yann M'Vila taulier caennais

Yann M'Vila
Yann M'Vila Baptiste Autissier/Panoramic/SIPA/Profimedia
Après Marseille, direction Gueugnon pour le FC Martigues, contraint de finir l'année en Saône-et-Loire pour ne pas sombrer économiquement. Quelques places au-dessus, Caen n'est pas au mieux, mais compte sur Yann M'Vila, revenu en France après quatre ans d'absence.

Martigues, double urgence

200 000 € par match, ça use le portefeuille. Après avoir disputé 4 matches au Vélodrome, le FC Martigues a décidé d'arrêter les frais : jusqu'au 11 janvier prochain, le club provençal délocalisera ses matches à Gueugnon. Un exil de 450 km jusqu'au stade Jean-Laville qui pourrait durer pendant 5 matches de Ligue 2, voire un supplémentaire en Coupe de France. 

Le compte à rebours pour retrouver Francis-Turcan est d'autant plus pressant que la situation est critique : le FCM est 17ᵉ et affronte Rodez, 16ᵉ. Le début d'un marathon à hauts risques puisque suivront Clermont (13ᵉ), Caen (14ᵉ) et le Red Star (15ᵉ) qui sont tous dans le bas de tableau. Et au-delà du maintien pour son retour dans le giron du football professionnel hexagonal, la survie économique est encore loin d'être assurée.

Président du club depuis le 1ᵉʳ juillet dernier, Pierre Wantier est déjà face à une situation alarmante qui a provoqué une sortie médiatique de Lepa Galeb-Roskopp, actionnaire majoritaire avec son mari : "je n'étais pas au courant de la multitude d'erreurs commises au sein du club. L'argent a été mal géré la saison dernière. Des factures n'ont pas été payées, ce dont je n'ai jamais été informée. Je ne cautionnerais jamais la gestion d'une entreprise qui ne paie pas ses fournisseurs". 

Les problèmes financiers et Martigues, c'est une longue histoire de plusieurs décennies. Alors pour baisser la note des matches à domicile de 150 000 €, il faut se résoudre à se déplacer en Saône-et-Loire. En termes de résultat, ce ne sera pas pire que les deux malheureux points pris à Marseille dans une enceinte évidemment trop grande. 

Néanmoins, il existe une lueur d'espoir : après avoir encaissé un terrible 6-0 à Metz, les Martégaux sont sur deux matches nuls consécutifs, preuve que l'équipe de Thierry Laurey n'a pas sombré psychologiquement alors que le prochain mois de compétition sera essentiel. 

Yann M'Vila, armoire normande

Ses propos sont passés inaperçus, car la fenêtre internationale a été mouvementée. Pour autant, les confessions de Yann M'Vila dans les colonnes de L'Équipe sont marquantes, entre une enfance notamment marquée par les violences conjugales et un choix de carrière (Rubin Kazan) qui l'a rendu riche, mais dépressif. L'international français (22 capes) est de retour en France après la fin de son aventure à West Brom. À 34 ans, il s'est rapidement imposé comme un référent à Caen avec 7 titularisations en 8 journées. 

Même si les résultats de Malherbe ne sont pas en adéquation avec les attentes inspirées par l'arrivée de Kylian Mbappé comme actionnaire majoritaire via une de ses sociétés, le joueur de 34 ans dispute l'intégralité de chaque rencontre, preuve qu'il a encore l'envie de bien faire, loin de se considérer en pré-retraite. Au stade Bauer, son expérience ne sera pas inutile pour battre le Red Star. 14ᵉ avec 7 points, le SMC se déplace chez les 15ᵉ, 7 unités également.

Alors que le siège de Nicolas Seube est éjectable et que le club reste sur deux revers de rang, les Normands peuvent toujours se rassurer en se disant que, la saison dernière, ils étaient en tête avec 12 points après 4 journées avant de connaître 2 mois catastrophiques qui ont eu raison de leurs espoirs de montée. Dans un championnat aussi imprévisible et homogène, mieux vaut vivre l'inverse. M'Vila a suffisamment bourlingué dans sa carrière pour ne pas tirer de conclusions trop hâtives. 

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