Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Nantes, une réception capitale contre Nice pour ne pas basculer du mauvais côté

Julie Marchetti
Antoine Kombouaré va devoir ruser pour redresser encore une fois ses hommes.
Antoine Kombouaré va devoir ruser pour redresser encore une fois ses hommes.SEBASTIEN SALOM-GOMIS/AFP
Ce dimanche, le FC Nantes reçoit Nice pour disputer la 8e journée de Ligue 1. Ayant démarré fort, le club jaune et vert n'arrive plus à trouver la solution et s'enfonce de semaine en semaine. Classé 10e du championnat avant la rencontre, l'équipe peut encore espérer se relever, avant de retrouver la menace de la zone rouge.

Le calme avant la tempête ? Nantes s'est illustré en ce début de saison. Avec deux victoires et trois nuls, les Canaris ont pu s'offrir une place dans le haut de tableau et envisager un bel avenir cette saison. Seulement, cela fait quatre journées qu'ils n'y arrivent plus et cela pourrait empirer dans les prochaines semaines. La cause à un calendrier peu clément, des joueurs sanctionnés, et un potentiel plan social. 

Des résultats en berne

Deux défaites et deux nuls. Tout n'est pas forcément à jeter dans les dernières semaines de compétition nantaises, mais cela a fait du mal au club. Jusqu'à présent celui-ci parvenait à performer, pris par l'impulsion de ses premiers matchs. Mais, cela n'a duré qu'un temps et depuis la perte de sa rencontre face à Reims (1-2), l'équipe semble avoir perdu sa confiance. 

Contre des adversaires importants car de potentiels rivaux pour le maintien, les Jaune et Vert se sont contentés du nul (1-1 face à Angers et 2-2 face à Saint-Etienne). Pire, le rouge obtenu par Marcus Coco à la fin du match contre l'ASSE a forcé les siens à reconsidérer leur défense lors de la venue de Lyon. C'est donc en toute logique que le club s'est incliné (2-0) et se retrouve à la 10e place du classement. 

Douglas Augusto manquera également le match contre Nice, rendant difficile l'évolution de cette défense et n'annonce pas un très bon présage. Sauf que les joueurs n'ont pas le choix. Ils savent que s'ils ne réagissent pas, ils seront rapidement confrontés au défi du maintien. Une triste alternative au vu de leur beau démarrage d'année. 

"On le sait, on va prendre des buts", avait déclaré Alban Lafont il y a trois semaines. "La question, c’est comment on réagit après. Il faut continuer à avancer, à attaquer", positivait-il. De son côté, Pedro Chirivella s'était montré positif, notamment du point de vue offensif : "On a des situations pour mieux faire, dans la finition, la dernière passe...". Nantes possède par conséquent des chances de se relever. Mais, rien ne sera facile et la tâche risque encore de se corser dans les prochains mois du fait de ses fonds monétaires.

Une économie en chute libre

La crise économique n'est pas loin à Nantes. Si le club n'apparaissait déjà pas enclin à investir dans de grandes signatures, il semblerait qu'il ne possède plus du tout de moyens. Du moins, c'est ce qui a été avancé par Daniel Riolo cette semaine. 

Les droits TV et leur mauvaise évaluation ont porté un coup à toute l'industrie du football français, mais Nantes en aurait pâti douloureusement. "Il paraît qu’à Nantes il veulent suivre, parce qu’il y a des gens qui commencent à pas être payés dans les salariés, mais il y a peut-être un plan social qui se profile. Les Nantais vont commencer à faire la gueule aussi, parce que Kita a un peu retrouvé de courage, bien que tardif", a-t-il ainsi dévoilé dans l'After Foot

A travers tout ce marasme, la revente du club et le départ de Waldemar Kita seront peut-être remis sur la table. Une nouvelle ère soufflerait alors pour le FCN malgré toutes les difficultés déjà rencontrées. En attendant, le dirigeant a démenti plusieurs articles publiés par l'Equipe concernant ses finances. D'autres bruits de couloir annoncent un départ inévitable de Mostafa Mohamed cet hiver, ne présageant pas non plus un beau futur pour les hommes du Pays de la Loire. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)