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Dans une arène scandant chacun de ses coups de brasse, le champion olympique du 400 m quatre nages a signé le meilleur chrono du 200 m brasse, en 2 min 08 sec 11, un peu plus d'une heure avoir avoir réalisé le 2e temps du 200 m papillon.
Il a devancé l'Australien Zac Stubblety-Cook (2:08.57), champion olympique de la distance aux JO-2020 de Tokyo, mais son grand rival annoncé, le Chinois Qin Haiyang, a été éliminé avec le 10e temps, cédant complètement dans la deuxième partie de la course.
"C'est un très grand challenge, probablement plus grand que n'importe quel défi que Michael Phelps a dû affronter, parce qu'il faut faire deux courses, trois fois de suite (séries, demies et finales, NDLR). C'est très difficile", avait expliqué mi-juillet Bob Bowman, le coach du Français, qui a aussi été l'entraîneur de l'Américain.
Le défi de Léon Marchand consiste à enchaîner six courses individuelles en deux jours, au risque que cet appétit lui coûte une voire deux chances de titres, s'il aborde très émoussé jeudi le 200 m quatre nages - dont il est double champion du monde (2022, 2023).
Mercredi, la finale du 200 m papillon est programmée à 20H37 et celle du 200 m brasse à 22H31, ne permettant qu'un protocole express de récupération, un enchaînement que Marchand avait validé lors des championnats de France en juin.
Si le défi est inédit chez les hommes, l'Américaine Katie Ledecky avait enchaîné deux finales olympiques en une heure aux JO-2020 de Tokyo: elle avait surmonté sa déception sur 200 m (5e) pour glaner la première médaille d'or de l'histoire des Jeux sur 1500 m.
Ses deux courses étaient cependant dans la même nage, le crawl, alors que personne n'avait avant Marchand cumulé en compétition deux spécialités aussi différentes que la brasse et le papillon.
