Lucien Favre et son homologue avaient tous deux besoin de la victoire pour délaisser un peu de pression, et le Suisse a failli perdre l'épreuve du jour face à son adversaire qui vit également un début de saison compliqué. En fin de match, les supporters des Aiglons se sont fait entendre dans les tribunes, montrant leur mécontentement, mais le pénalty sauve légèrement les meubles.
Un match nul finalement logique
Cette rencontre a mis en lumière les difficultés éprouvées par les deux équipes sur le terrain : Nice et Nantes n'ont produit que trop peu. Les Canaris s'étaient sortis du piège azuréen dans la douleur jusque dans les arrêts de jeu, moment choisi par les Aiglons pour obtenir un pénalty. Ignatius Ganago, lui l'ancien niçois, a cru sauver les siens à la 49e minute de jeu en ouvrant le score.
Dans les dernières minutes du match, l'OGC Nice a poussé pour égaliser et le défenseur nantais Jean-Charles Castelletto a touché le ballon de la main dans un duel dans la surface avec Dante. La VAR se met en action et les minutes défilent, déclenchant la colère des 22 acteurs. François Letexier siffle le point de réparation et soulage toute l'Allianz Arena. Nicolas Pépé le transforme et Nice peut souffler.
Néanmoins, si l'on se concentre sur le contenu, le contraste est plutôt saisissant avec les matchs disputés aujourd'hui sur les pelouses de Ligue 1. Ce Nice - Nantes a été décevant, mettant en lumière les lacune offensives et même défensives des deux formations. Finalement, malgré le contexte, ce match nul apparaît comme logique au regard de la physionomie de la rencontre.
Par ailleurs, à la suite de cette controverse concernant le pénalty, Alban Lafont a été exclu ainsi que Kader Bamba - qui était sur le banc nantais.
