OL - OM (2-3) : les notes de la rédaction de Flashscore France
Olympique Lyonnais
Perri (6) - Mata (5), Caleta-Car (8), Tagliafico (5) - Maitland Niles (6), Veretout (6) (remplacé par Caqueret (5)), Matic (6) (remplacé par Cherki (7)), Tolisso (7) (remplacé par Fofana), Abner (6) (remplacé par Nuamah) - Orban (5), Lacazette (6) (remplacé par Mikautadze (6))
Olympique de Marseille
Rulli (8) - Murillo (6), Brassier (6), Kondogbia (6), Balerdi (1) - Koné (5) (remplacé par Garcia (8)), Hojbjerg (7) - Greenwood (7) (remplacé par Maupay), Harit (non noté) (remplacé par Rongier (6)), Henrique (6) (remplacé par Rowe (10)) - Wahi (4) (remplacé par Pol Lirola (9))
Le MVP : Jonathan Rowe
On pensait que Rayan Cherki avait climatisé l'OM… Mais Jonathan Rowe en a décidé autrement. Il a récupéré le ballon à gauche sur une mauvaise relance de Perri, s'est créé un chemin à lui tout seul comme un grand dans la défense lyonnaise, avant de caler une frappe "cristianèque" du pied droit à la 96ᵉ minute. "Un truc est en train de se créer avec ce groupe", comme l'a dit Lilian Brassier après la rencontre au micro de DAZN. Chose que tout le monde ressent !
Le Patron : Geronimo Rulli
Le portier argentin a été l'autre héros phocéen ce dimanche soir. Comme ses coéquipiers, il a dû subir les mauvaises décisions de l'arbitrage. À dix contre onze, l'OM a forcément souffert face à l'intensité lyonnaise et Geronimo Rulli a été sollicité. Il réalisera plusieurs arrêts clés et arrêtera un penalty face à Lacazette. Il ne peut rien faire sur le but de Ćaleta-Car et Cherki.
La Bonne Surprise : Pol Lirola
Avant le début de l'Olympico, on aurait pu s'attendre à beaucoup de joueurs de l'effectif de l'OM pour être MVP (jusqu'à la 95ᵉ minute), sauf lui. Entrer en jeu à la mi-temps à la place de Wahi, l'Espagnol a bien senti le coup quand Luis Henrique l'a trouvé dans la profondeur, dans le dos de Tagliafico. Sa finition est chirurgicale. Et c'est un latéral/piston. Enfin, il va offrir à Ulisses Garcia le ballon qui permettra à Marseille de renverser la rencontre. Chapeau à lui.
La Déception : Leo Balerdi
Même si son deuxième jaune est immérité, Leo Balerdi aurait pu avoir plus d'intelligence sur son duel face à un attaquant de la trempe d'Alexandre Lacazette. Le Français tire le maillot de l'Argentin sur le contact, mais parvient à se jeter au bon moment pour faire croire à l'arbitre qu'il a subi la faute. L'expérience des grands. Derrière, le capitaine de l'OM se prend une nouvelle biscotte d'un arbitre qui n'hésite pas une seconde. Et logique au regard de sa première grossière faute sur Corentin Tolisso.