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Olympique de Marseille, on change presque tout et on recommence... en mieux ?

Pablo Longoria et Javier Ribalta.
Pablo Longoria et Javier Ribalta.AFP
C'est une saison charnière pour l'Olympique de Marseille et Pablo Longoria. Après une seule saison, Igor Tudor a quitté le club, remplacé par Marcelino García Toral. Coach très expérimenté en Espagne, l'Asturien démarre sa première aventure à l'étranger. Les ambitions phocéennes sont plus que jamais élevées.

Troisième de Ligue 1, sorti dès les phases de poule de la Ligue des champions dans un groupe homogène, l'Olympique de Marseille est sous pression dès le mois d'août avec le 3ᵉ tour préliminaire aller de la C1 perdu mercredi contre le Panathinaïkos (1-0), le redémarrage du championnat et, potentiellement, un barrage pour accéder à la plus grande compétition européenne. 

Sans mal jouer mais en perdant régulièrement des points contre les meilleures équipes et, surtout, au Vélodrome, l'OM a vu ses ambitions s'évaporer dans le dernier tiers de la saison avec, en point d'orgue, une humiliation contre le FC Annecy en 1/4 de finale de Coupe de France

Connexion asturienne

Igor Tudor n'a pas résisté à cette fin en queue de sardine. La défense à trois et le marquage individuel sont repartis dans les bagages du Croate qui avait fait face à une fronde d'une partie du vestiaire dès la pré-saison mais avait tenu bon. Pablo Longoria l'avait fermement soutenu, mais pas de quoi le maintenir une saison supplémentaire. 

Pour le remplacer, le président marseillais a longuement recherché un nouvel entraîneur. Marcelo Gallardo et Paulo Fonseca ont été pressentis mais c’est Marcelino García Toral qui s'est installé sur le banc début juillet, un peu plus tard que prévu. "MGT" est une vieille connaissance du président : les deux Asturiens ont collaboré au Recreativo de Huelva dès 2005 et se sont retrouvés au Valencia CF en 2017. 

Son CV est éloquent et le bonhomme a écumé suffisamment de clubs espagnols pour savoir ce qui l'attend en termes d'attentes et de pression. Marcelino opèrera un changement tactique à 180 degrés par rapport à Tudor : défense à 4 immuable, quadrillage méticuleux du terrain et pressing parfaitement coordonné pour récupérer les ballons le plus vite possible et contrer. 

Un mercato rondement mené

Jusqu'alors, le mercato a été rondement mené. Geoffrey Kondogbia est rapidement arrivé à la Commanderie, imité par Renan Lodi qu'il a côtoyé à l'Atlético de Madrid, Ismaïla Sarr, Pierre-Emerick Aubameyang et Ilimane Ndiaye ont renforcé l'effectif tandis que Cengiz Ünder et Ruslan Malinovsky sont sur le départ et que Dimitri Payet a été libéré de son contrat. La non-prolongation d'Alexis Sánchez n'a finalement pas été un feuilleton estival, ce qui n'est pas une mince performance tant le Chilien avait convaincu tout le monde la saison dernière. 

L'intersaison marseillaise a été relativement calme, comparé au PSG et Lens qui ont perdu Seko Fofana et Loïs Openda. L'été n'est assurément pas fini, notamment dans le sens des départs, mais l'équipe actuelle est a priori compétitive pour les premières échéances européennes. 

Après un ultime match amical au Vel' contre le Bayer Leverkusen, l'OM est entré dans le vif du sujet à Athènes et débutera la saison de Ligue 1 contre le Stade de Reims. La victoire doit déjà être au rendez-vous pour débuter sur de bonnes bases. Avec 48000 abonnés, un record, cela démontre les attentes toujours démesurées du public pour son équipe. Dix ans après le dernier titre remporté (une anecdotique Coupe de la Ligue), il est grand temps de garnir l'armoire à trophées. 

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