Olympique de Marseille - Villarreal (4-0) : les notes de la rédaction de Flashscore
Olympique de Marseille
López (6)
Clauss (7) Mbemba (8) Balerdi (8) Merlin (7)
Kondogbia (8)
Veretout (8) Ndiaye (8) Harit (8)
Sarr (8) Aubameyang (9)
Villarreal
Reina (4)
Mandi (2) Bailly (3) Mosquera (1) Cuenca (2)
Akhomach (3) Comesaña (3) Coquelin (3) Baena (2)
Moreno (2) Guedes (3)
Le MVP : prix d'ensemble à l'Olympique de Marseille
Difficile de sortir un seul Olympien au terme de ce match car c'est bien le collectif tout entier qui a carburé comme jamais cette saison. De la pression haute, du réalisme, de la rigueur, de la continuité dans la volonté de continuer à avancer, même en menant 3-0 à la pause et après un léger sursaut groguet. Jean-Louis Gasset maintient sa moyenne de buts par match avec un nouveau carton : 4 depuis son arrivée !
Le Patron : Pierre-Emerick Aubameyang
Il n'avait pas la tâche facile au moment de s'avancer face à Pepe Reina : soit c'était 3-0 avant la pause, soit Villarreal pouvait se relancer en cas d'échec. Le Gabonais n'a pas tremblé pour mettre l'OM définitivement sur orbite. Et puis, il y a eu ce 4e but, ce petit lob subtil du gauche dont on préfère l'imaginer volontaire plutôt que d'y voir un centre manqué. Mais même manqué, le ballon a choisi son camp. En début de match, il avait été beaucoup cherché dans la profondeur et il a offert un ballon de but à Iliman Ndiaye. Plus que jamais meilleur buteur de l'Histoire de la C3, "Aubame" joue sur un nuage.
Mention spéciale aussi à Geoffrey Kondogbia, auteur d'une prestation maousse au milieu de terrain, digne de son standing et de son expérience.
La Bonne Surprise : Quentin Merlin
Le latéral gauche était au défi lors de ce match, contre un club huppé même s'il ne vit pas sa meilleure saison. L'ex Nantais arrivé cet hiver s'est mis au diapason de ses coéquipiers, il a été l'un des joueurs les plus sollicités en termes de touches de balle et de passes. Jamais mis en défaut, il a haussé son niveau de jeu afin de rivaliser avec Jonathan Clauss, son alter ego à droite.
La Déception : Marcelino
Mais c'était quoi cette composition de départ ? 4 centraux, Dani Parejo sur le banc, tout comme Alexander Sörloth auteur d'un triplé en championnat dimanche : ni fait ni à faire. Le sous-marin jaune a sombré par le fond en 45 minutes, à croire que le technicien asturien s'est sabordé pour son retour au Vélodrome. Revenu à la raison à la pause, son triple changement a été évidemment trop tardif et, en plus, Alberto Moreno lui a donné tort en se faisant exclure pour deux jaunes dès la 60e minute. Il s'agit potentiellement de son pire match comme entraîneur, tout simplement.