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Olympique Lyonnais, le flou artistique entoure John Textor et désole Laurent Blanc

Laurent Blanc, dubitatif
Laurent Blanc, dubitatifProfimedia
Où en est l'Olympique Lyonnais ? L'interrogation plane complètement avant la reprise de la Ligue 1. Entre rachat du club, changement de dirigeants, contrôle financier et recrutement limité : les doutes entourant la réussite des Gones sont immenses et Laurent Blanc semble déjà dépité.

Une bonne partie de la saison 2022-23 est à oublier pour l'Olympique Lyonnais. Des performances en deçà de ce qu'un club avec un tel palmarès doit assumer et des échecs à répétition ont gangréné le quotidien de l'équipe l'an passé. 2023-24 apparaît comme une opportunité de renouveau, alors que Laurent Blanc, arrivé en octobre 2022 pour succéder à Peter Bosz, a eu tout loisir de travailler avec son groupe dès la pré-saison. Mais "le Président" n'a pas eu droit à un mercato à un mercato agité. L'institution se reforme petit à petit après le départ de Jean-Michel Aulas, écarté par John Textor qui a fait depuis fait connaissance avec la DNCG qui a retoqué la masse salariale du club. 

Une pré-saison catastrophique

L'arrivée du nouvel actionnaire a contribué à l'arrivée de Blanc, souvent placé mais rarement gagnant depuis son départ du PSG.  Dans une démarche améliorative, l'ex défenseur central a voulu conserver la dynamique lyonnaise de fin de saison. Meilleure que lorsqu'il a pris ses fonctions, elle comptait des joueurs motivés et un Général Alexandre Lacazette désireux de tuer les matchs, même si une irrégularité collective chronique a contribué à achever 2022-2023 sur une piteuse 7e place. 

Dix mois après son arrivée, Blanc aurait certainement voulu débuter la saison avec davantage de certitudes. Or son équipe n'a pas vraiment resplendi lors des rencontres amicales disputées cet été. Quatre défaites (face à Manchester United (1-0), au RWD Molenbeek (1-0), au Celta de Vigo (1-0) et à Crystal Palace (2-0) et aucun but inscrit : rien n'indique un bon présage à quelques jours de la reprise. 

Un recrutement moindre

Compter sur les bonnes performances de joueurs revenus de prêts (Tino Kadewere, Jeff Reine-Adélaïde, Youssouf Koné) est illusoire. Mais puisque l'OL n'a pu recruter que Skelly Alvero, Clinton Mata, Duje Caletar-Car (qui avait adressé des doigts d'honneur aux Bad Gones quand Dimitri Payet avait été touché à la tête par une bouteille au Groupama Stadium en 2021) et Ainslay Maitland-Niles en raison du contrôle exercé sur les salaires par la DNCG, tous les membres de l'effectif seront mobilisés pour remettre le club sur la carte du football hexagonal. 

Pour équilibrer les comptes, Textor pourrait vendre un voire deux éléments majeurs, ce à quoi il se refuse catégoriquement pour le moment. Castello Lukeba aimerait bien signer au RB Leipzig d'ici la fin août. Bradley Barcola, lui, serait suivi par le PSG. Leurs départs causeraient beaucoup de dommages dans la construction d'équipe viable car l'un est un pilier défensif et l'autre est la révélation des derniers mois sur le plan offensif.

Pour débuter la saison, l'OL sera confronté à Strasbourg puis Montpellier lors de ses deux premières journées. Chance de monter tranquillement en puissance ou cadeau empoisonné ? Déjà sur la corde raide, Laurent Blanc saura très vite ce que son équipe a dans le ventre. 

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