OM - PSG (0-3) : les notes du Classique de la rédaction de Flashscore
Olympique de Marseille
Rulli (2)
Murillo (2) Balerdi (2) Kondogbia (2) Brassier (2)
Höjbjerg (2) Rabiot (2)
Luis Henrique (2) puis Lirola (non noté) Harit (non noté) Greenwood (2) puis Rowe (3)
Wahi (2) puis Koné (3)
Paris Saint-Germain
Donnarumma (non noté)
Hakimi (7) Marquinhos (6) Pacho (6) Mendes (6) puis Beraldo (5)
Zaïre-Emery (7) puis Ruiz (5) Vitinha (7) Neves (7) puis Asensio (non noté)
Dembélé (8) Lee (5) puis Mayulu (non noté) Barcola (8) puis Doué (5)
Les MVP : François Letexier et les arbitres de la VAR
Le PSG n'avait besoin de personne pour gagner au Vélodrome et son entame de match, avec l'ouverture du score de Joao Neves, l'a rapidement démontré. Mais si, en plus, un carton rouge directement est sorti dès la 20e minute alors que cela ne nécessite pas une telle sanction... Au-delà de cette décision arbitrale prise sur le fait, que font les arbitres de la VAR ? L'intervention d'Amine Harit n'est pas dangereuse, Marquinhos ne prend pas un coup de crampon mal maîtrisé : les assistants auraient dû, précisément, assister François Letexier, non pas pour annuler le rouge mais pour au moins être certain de prendre la bonne décision. Ces manques d'intelligence et de discernement ont été préjudiciables pour la Ligue 1 car OM-PSG est l'étendard du championnat, qu'il génère des abonnements TV à un moment où DAZN en a fort besoin et qu'il légitime aussi la place du championnat en Europe. Et la comparaison avec le Clásico, Arsenal-Liverpool et Inter-Juve ce weekend fait extrêmement mal. Il serait bon qu'après tant de conflits au sein de l'arbitrage français, de vraies décisions soient prises pour une meilleure formation, une meilleure pédagogie et, accessoirement, susciter des vocations chez les plus jeunes. Car la suite est déjà connue : les critères de notation ne répercuteront pas dans les faits ce que cette décision a provoqué sur le match, les joueurs, les spectacteurs et les téléspectateurs.
Le Patron : Luis Enrique
Parker Lewis ne perd jamais et Luis Enrique n'a jamais tort. L'entraîneur du PSG a conservé son idée directrice d'évoluer avec un faux 9, privilégiant cette fois Ousmane Dembélé plutôt que Kang In Lee dans cette position. Les consignes ont été claires pour être toujours en supériorité numérique au milieu et, d'emblée, les Parisiens ont étouffé les Marseillais, très vite à bout de souffle. Le but de Joao Neves a validé cette supériorité technique et tactique, avant que l'expulsion d'Amine Harit empêche de savoir si Roberto de Zerbi aurait pu contrer son homologue.
La Bonne Surprise : Dembélé en faux 9 lors de 20 premières minutes
Kang In Lee n'a pas donné satisfaction dans cette position malgré plusieurs tentatives. Alors même si le Sud-Coréen a débuté la rencontre, c'est Ousmane Dembélé qui a évolué dans ce rôle de faux 9 qu'il avait déjà connu au Vélodrome la saison dernière. Il a écouté les consignes de départ : toujours évoluer pour mettre le PSG en supériorité numérique au milieu. Il a réussi et l'OM n'a pas existé du tout. On aurait bien aimé en savoir davantage sur le potentiel tactique sur 90 minutes dans un match à haute intensité mais cela n'était pas de son ressort ce dimanche soir.
La Déception : le début de match de l'OM
Les Olympiens ont-ils joué le match avant le coup d'envoi ? Pendant 20 minutes, ils ont été d'une rare fébrilité collective, asphyxiés par un bloc parisien toujours en supériorité numérique dans l'entrejeu. Gerónimo Rulli a commis une faute de main lourde de conséquence qui a validé le temps fort du PSG et la supériorité du champion de France en titre. Dans ce genre de choc, le décalage horaire n'est pas toléré.