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Oscar Pistorius bénéficie d'une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de sa peine d'emprisonnement

AFP, Joey Keizer
Oscar Pistorius lors de son procès en 2014.
Oscar Pistorius lors de son procès en 2014.Profimedia
L'ancien sprinter olympique Oscar Pistorius sera libéré sur parole ce vendredi, après avoir abattu sa petite amie Reeva Steenkamp il y a près de 11 ans.

L'ancien sportif de 37 ans quittera la prison d'Atteridgeville après avoir purgé plus de la moitié de sa peine. En raison de "considérations de sécurité", l'heure et le lieu exacts des libérations ne seront pas divulgués.

Pistorius, connu dans le monde entier sous le nom de "Blade Runner" en raison de ses prothèses en fibre de carbone, s'est vu interdire l'accès aux médias comme condition de sa libération.

L'homme a tué Steenkamp, un mannequin de 29 ans, aux premières heures de la Saint-Valentin 2013. Il a tiré quatre coups de feu à travers la porte de la salle de bain de sa maison ultra-sécurisée de Pretoria. Cela s'est passé un an après être entré dans l'histoire en devenant le premier amputé à participer aux Jeux olympiques. Il a été reconnu coupable de meurtre et condamné à une peine de 13 ans de prison à l'issue d'un long procès en 2017.

Il a nié être coupable de meurtre et a déclaré avoir pris Steenkamp pour un intrus.

Réaction de la famille Steenkamp

La mère de Steenkamp a révélé qu'elle ne le croyait pas. "Ma chère enfant a crié pour sauver sa vie. Assez fort pour que les voisins puissent l'entendre. Je ne sais pas ce qui l'a poussé à tirer à travers une porte fermée".

En Afrique du Sud, les condamnés peuvent automatiquement bénéficier d'une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de leur peine.

Pistorius n'en a bénéficié d'aucune en mars, la commission ayant estimé qu'il n'avait pas encore purgé sa peine minimale. La Cour suprême a adopté un point de vue différent, ce qui a permis la tenue d'une audience en novembre, au cours de laquelle la libération a été accordée.

Pas d'alcool ni de thérapie

Dans le cadre de sa libération conditionnelle, Pistorius doit, jusqu'à la fin de sa peine en 2029, suivre une thérapie pour contrôler sa colère et la violence sexiste dont il peut faire preuve. Il n'est pas non plus autorisé à consommer de l'alcool ou d'autres stupéfiants, doit faire du bénévolat et doit être chez lui à certaines heures de la journée.

June Steenkamp n'a pas fait appel de la libération conditionnelle et s'est déclarée "satisfaite" des conditions, mais n'est pas convaincue que Pistorius a été totalement réhabilité. 

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