Osimhen répond à Lewandowski : tout se jouera au retour en Catalogne entre Naples et le Barça
L'esprit de Diego Armando Maradona flottait dans l'air quand les joueurs de Naples et du FC Barcelone sont entrés sur la pelouse.
Les Catalans ont mis la pression d'emblée sur l'équipe de Francesco Calzona, tout nouveau coach des Partenopei. Trouvé plein axe, Ilkay Gündogan a donné à Lamine Yamal qui a privilégié la solution personnelle alors que Robert Lewandowski était libre en une touche de balle (4e). Après une récupération très haute de Pedri, le Barça n'a pas pu conclure sur un centre de Jules Koundé (5e). Côté gauche, Joao Cancelo a ensuite débordé, poussant la défense à écarter le danger en catastrophe (7e). Le pressing blaugrana a offert une nouvelle possibilité et Yamal, cette fois-ci, a cadré, permettant à Alex Meret de se mettre en valeur (8e).
La volonté de relancer court des Napolitains était risquée et la pression adverse a de nouveau failli coûter cher mais Lewandowski, serré de près par Juan Jesus, n'a pu convertir la passe inspirée de Pedri (13e). En revanche, le Polonais a bel et bien été à la réception d'un centre de Cancelo, de nouveau en verve, mais Meret s'est interposé (21e). Le gardien a ensuite détourné une frappe lourde de Gündogan qui prenait le chemin de la lucarne (22e).
Après la demi-heure de jeu, Naples a enfin mis le pied sur le ballon mais les séquences de possession n'ont jamais permis de se mettre en position de frappe. Guère poussé dans ses retranchements, le Barça a fait le dos rond avant de mieux finir le premier acte, sans toutefois susciter beaucoup d'émoi.
Lewandowski et Osimhen, malmenés mais décisifs
Naples est revenu avec de bonnes intentions mais la première action tranchante est née d'une ouverture en une touche de Frenkie de Jong, sa première du match, pour Lamal qui a ensuite donné en retrait à Gündogan dont la frappe trop molle a été captée sans difficulté par Meret (48e). Toujours une action provenant du côté droit, l'Allemand a envoyé une frappe dévissée, au grand dam de ses trois coéquipiers qui arrivaient dans la surface de réparation (51e).
Mais à mesure de multiplier les temps de jeu, même sans être dangereux, le Barça a fait céder les Partenopei. À l'entrée de la surface, Pedri a glissé un petit ballon à Lewandowski qui eu le temps de contrôler et d'enchaîner du droit pour ouvrir le score (60e). Jusqu'alors très emprunté et imprécis, le Polonais a converti la première vraie opportunité barcelonaise de la deuxième période.
Libéré d'un poids, le Barça a cherché à faire le break et a failli y parvenir sur une frappe du gauche de Pedri mal contrôlé par Meret qui a été tout heureux de voir le ballon sortir en corner (65e).
Toujours convalescents, les Blaugranas ont subi et, comme souvent cette saison, ils ont cédé. Alors que seul Matteo Politano avait placé une tête très nettement à côté dans les premières secondes du second acte, Naples a égalisé sur son premier vrai tir. Trouvé plein axe, Victor Osimhen s'est joué d'Íñigo Martínez, battu à l'épaule, avant d'ajuster Marc-André ter Stegen (75e). Un but venu à point nommé puisque le Nigérian allait sortir au prochain arrêt de jeu !
Dès lors, les Partenopei ont joué avec le vent dans le dos. André-Frank Zambo Anguissa a repris de la tête un corner mais l'ancien Marseillais, arrivé lancé, n'a pas cadré (85e). Entré en jeu, Giovanni Simeone, à l'affût après un ballon mal dégagé, a tenté sans contrôle mais le ballon est passé au-dessus (89e).
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C'est finalement le Barça et Gündogan qui a eu la dernière occasion. A l'ultime seconde des arrêts de jeu, Lewandowski a récupéré un ballon aérien, profitant du mauvais alignement adverse, et son coéquipier, du gauche, a frappé au ras du poteau, mais hors cadre (90e+4).
Napolitains et Catalans se quittent sur un score de parité avec des regrets partagés. Tout se jouera au stade olympique de Montjuic dans 3 semaines.
