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Panathinaikos - Olympiakos : un derby des éternels ennemis teinté de vert ?

Panathinaikos - Olympiakos : un derby des éternels ennemis teinté de vert ?
Panathinaikos - Olympiakos : un derby des éternels ennemis teinté de vert ?Profimedia
Ce qu'il se passe en Grèce passe sous les radars, mais c'est pourtant exceptionnel, car le Panathinaikos - qui a vécu des années difficiles sur la dernière décennie - est en tête de la Superleague avec 30 points... sur 30 possibles ! C'est le meilleur départ de l'histoire du club et le Pana a l'occasion de confirmer sa dynamique à domicile aujourd'hui face au rival.

Parvenir à gagner les dix premiers matchs de championnat était jusque-là réservé à l'Olympiakos, qui était parvenu à le faire deux fois : en 1966-1967 et en 2015-2016. Son ennemi juré du Panathinaikos l'a réalisé le week-end dernier en battant Volos 5 à 1

Il reste du chemin pour aller battre le record "all-time", car l'Olympiakos s'était arrêté à 17 victoires de rang il y a sept ans. Mais ce n'est sûrement pas l'objectif premier aujourd'hui pour les hommes en vert. Ils reçoivent leur rival et c'est l'occasion pour eux de confirmer leur forme.

Une invincibilité à conserver...

À 18h30, c'est dans la peau du favori que le Panathinaikos aborde ce derby. Avec 30 points après 10 journées, l'équipe entraînée par Ivan Jovanovic - qui a notamment été sur le banc de l'APOEL Nicosie entre 2008 et 2013 -, réalise un début de saison parfait et à l'occasion de ce classique du football grec, elle souhaite nécessairement gagner à domicile. Ce serait frapper un grand coup au championnat. Les Verts posséderaient alors 13 points d'avance sur leur rival.

De plus, le Panathinaikos n'a plus perdu face à l'Olympiakos depuis cinq matches, signe que le rapport de force s'est peut-être inversé. 

... grâce à plusieurs individualités

Si les Trèfles sont sur une telle dynamique, c'est en partie grâce à ses individualités. Parmi elles, trois noms sont à distinguer : Andraz Sporar, Sebastian Palacios et Aitor CantalapiedraAitor Cantalapiedra. Mais c'est le dernier cité qui explose. Il a 26 ans, il est Espagnol et formé à la Masia. En 9 apparitions en Super League, il a marqué 8 buts et a délivré 2 passes décisives. 

Malheureusement pour son équipe, il ne sera pas présent sur la pelouse ce soir, car il s'est blessé gravement à un ligament et ne devrait pas revenir avant le mois d'avril. C'est un vrai coup dur pour le Pana. Néanmoins, des joueurs comme Sporar, Bernard - l'ancien du Shakhtar et d'Everton -, et Verbic seront des atouts pour tenter de ramener la 11e victoire.

Le titre en ligne de mire ? 

Avec un tel bilan après 10 journées, il est impossible de ne pas penser au titre pour le Panathinaikos. Ces dernières saisons, le club historique, finaliste de la C1 en 1971, a des moments difficiles, incapable de tenir la cadence de l'Olympiakos. Le club le plus titré du championnat grec a remporté 10 des 12 dernières éditions. 

Surtout, il faut rappeler que le dernier couronnement du Panathinaikos remonte à la saison 2009-2010. À l'époque, l'attaquant de pointe qui marquait but sur but était Djibril Cissé. Ce soir, l'ex-international français sera peut-être devant sa télévision pour féliciter son ancien club. Si le Pana parvient à remporter son derby, la folie devrait s'emparer du stade Apóstolos Nikolaïdis. La ville d'Athènes serait alors teintée de vert. 

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