Plus fort en fin de match, Lyon renverse Toulouse et est aux portes du haut de tableau
Guillaume Restes va sérieusement commencer à en faire des cauchemars. Après avoir encaissé un triplé à l'aller, le gardien des Espoirs a une nouvelle été battu par Alexandre Lacazette, dans le même registre que lors de la venue de Toulouse à Lyon le 10 décembre dernier : celui d'un renard des surfaces.
L'OL logiquement en tête à la pause
À la 33e minute, après une percussion de Maxence Caqueret, omniprésent lors du premier acte, Corentin Tolisso a pu armer sa frappe dans la surface mais le poteau a souri aux Violets... mais le ballon est arrivé dans les pieds du Général qui a eu le temps de contrôler, d'attendre le rebond avant d'enchaîner d'une frappe sèche et parfaitement placée pour ouvrir le score.
Cet avantage a concrétisé la domination de l'Olympique Lyonnais depuis le début de match. Non pas que Toulouse déjouait. Simplement, les hommes de Carles Martínez Novell tournait autour du sujet, sans jamais vraiment inquiéter Anthony Lopes, intervenu en deux temps sur une frappe d'une vingtaine de mètres de Thijs Dallinga (11e).
L'OL a marqué sur sa première véritable occasion, même si Lacazette a tenté sa chance dans un angle obtus sans cadrer (18e) et que Nemanja Matic a réclamé, en vain, un penalty pour une main de Stijn Spiering qui a contré de la main un centre du Serbe (29e).
Après le but, Lyon a tout de suite cherché à faire le break. Caqueret a trouvé Ernest Nuamah dont la belle frappe a été repoussée par Restes, solide et concentré (37e), tout comme sur un coup franc plein axe de Tolisso qu'il a repoussé sans souci (44e).
Les entrants lyonnais changent tout
Changement d'ambiance au retour des vestiaires. À l'entrée de la surface, Yann Gboho a placé un petit ballon parfait pour Warren Kamanzi, largement couvert par Clinton Mata. Le reste est limpide : le Norvégien a fixé Lopes pour offrir un caviar à Dallinga qui n'a plus eu qu'à pousser dans le but vide (53e).
Un match, ça peut vite basculer. Dans un duel entre nº37, Gboho a poussé Nuamah à la faute. Penalty sifflé par Jérémy Stinat, confirmé par la VAR et transformé par Vincent Sierro (58e). Le Suisse a ensuite sollicité Lopes sur un coup franc, détourné par le Portugais (66e).
Le momentum était toulousain mais les entrants lyonnais ont fait beaucoup de bien, à commencer par Rayan Cherki (66e), Malick Fofana et Mama Baldé (73e). Auteur d'un premier coup franc dans la boîte totalement manqué, le Gone, qui n'a pas été appelé par Thierry Henry, a été à la conclusion d'un mouvement initié par une inspiration de Matic pour Baldé qui a servi Cherki, bien trop libre de ses mouvements sur le côté de la surface et qui a pu déclencher une frappe lourde du droit qui a échappé des mains de Restes, sur la trajectoire mais surpris et qui a vu le ballon passer entre ses jambes (77e). Survolté après avoir inscrit son premier but de la saison, Cherki a utilisé cette fois son pied gauche pour se procurer une nouvelle occasion franche mais Restes a sorti une parade du pied parfaite (80e).
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L'OL a repris le manche. Fofana a débordé côté gauche, espéré un penalty mais finalement obtenu un corner. Cherki a trouvé le crâne de Jake O'Brien qui a postérisé la défense toulousaine pour remettre son équipe devant au tableau d'affichage (81e). Lyon aurait même pu creuser l'écart. Fofana a eu le 4e but au bout du pied mais son tir a manqué le cadre (89e).
La fin de match a été marquée par le retour de Zakaria Aboukhlal, de retour après une longue blessure au genou (90e). Après un dernier rush de Cherki qui aurait pu aboutir à un but exceptionnel dans un ultime plongeon de Restes, l'arbitre a sifflé la fin du match. L'OL est 10e avec 34 points, 5 longueurs devant Toulouse, et menace désormais les clubs du haut de tableau.
