Portugal
Costa (9)
Cancelo (6) puis Semedo (-) Dias (7) Pepe (7) puis R.Neves (-) Mendes (6)
Fernandes (3) Palhinha (6) Vitinha (4) puis F.Conceiçao (5)
Silva (4) Ronaldo (4) Leao (4)
Slovénie
Oblak (8)
Karnicnik (6) Drkusic (4) Bijol (7) Balkovec (7)
Stojanovic (4) puis Verbic (5) Cerin (6) Elsnik (6) puis Ilicic (4) Mlakar (3) puis Gorenc Stankovic (5)
Sporar (4) puis Celar (4) Sesko (6)
Le MVP : Diogo Costa
Il n'a pas été submergé de travail jusqu'à la 115e minute où, après la seule erreur de Pepe depuis le début du tournoi, il a remporté son face-à-face avec Benjamin Sesko. Alors que Jan Oblak avait remporté une bataille psychologique en détournant le penalty de Cristiano Ronaldo, le gardien portugais a répondu et s'est mis dans des dispositions idéales pour aborder la séance de tirs au but. Le reste est sublime : trois tentatives, trois parades. Le héros de la soirée.
Le Patron : Cristiano Ronaldo
CR7 est proche de la quarantaine, il veut encore jouer tous les matches comme titulaire et en intégralité et... il a tout raté ce soir. Mauvais timing dans ses têtes, pas assez tranchant face à Oblak alors que Diogo Jota l'a mis sur orbite, et c'est sans parler de son penalty en prolongation. Oui mais Ronaldo n'est pas n'importe qui. Il a versé des larmes, vu la fin de sa carrière internationale de tout près mais c'est lui qui s'est présenté en premier lors de la séance de tirs au but pour se venger d'Oblak. Tomber, se relever : un champion, c'est ça.
La Bonne Surprise : la Slovénie
Jusqu'au bout, la Slovénie est restée invaincue dans cet Euro. Sans briller offensivement, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais défensivement, quelle abnégation ! Le Portugal s'est heurté à un mur qui avait des airs de labyrinthe tant la Seleçao s'est perdue dans les méandres du collectif slovène. Le coup a failli être parfait.
Les Déceptions : Bruno Fernandes et Bernardo Silva
Les deux meneurs de jeu du Portugal n'y sont pas. Ils sont éteints, absents, tantôt là, tantôt disparus. Leurs tirs au but réussis ont rappelé leur présence sur la pelouse. Sont-ce leur condition physique, le système de jeu, les consignes de Roberto Martínez ? À moins que les oppositions ultra fermées ne leur permettent de proposer davantage ? Contre la France, le binôme sera très attendu, cet Euro a trop besoin de leur magie pour enfin décoller.