PSG : entre blessures, calendrier "infernal" et réadaptation tactique
Sans Leo Messi (contracture au mollet) ni Nuno Mendes (blessé aux ischios jambiers gauches), et avec un Kylian Mbappé incertain (angine), le Paris Saint-Germain enchaîne en Ligue 1 samedi à l'extérieur face au Stade de Reims. Le rythme sera soutenu jusqu'au Mondial, le 20 novembre prochain.
"Le calendrier est infernal avec l'enchaînement des matches. Il y a eu la trêve internationale, seulement quatre joueurs ne sont pas partis en sélection, on a donc peu de temps de récupération", a averti Christophe Galtier vendredi au Camp des Loges (Saint-Germain-en-Laye).
La rencontre est importante pour le PSG - sachant que le dauphin Marseille n'est qu'à deux points derrière -, avant de jouer une nouvelle fois contre le Benfica mardi en Ligue des champions. Attention à ne pas se faire piéger entre les blessures et la succession des matches.
Revoir sa tactique après s'être adapté à l'effectif disponible ?
Outre les trois joueurs cités précédemment, il faut ajouter à la liste des blessés Presnel Kimpembe (rééducation) et Renato Sanches (le joueur a repris la course et devrait revenir la semaine prochaine).
Face à cet effectif réduit, les possibilités tactiques de Galtier se réduisent considérablement, surtout pour sa défense. Chantier du club de la capitale lors du mercato estival, Luis Campos et Antero Henrique n'ont pas réussi à recruter un autre défenseur central de métier - Škriniar était l'objectif, mais l'opération n'a pas pu se faire. Forcément, au vu de l'effectif, et dès lors que les alternatives sont limitées, une problématique se pose : faut-il passer d'un 3-5-2 à un 4-3-3.
"Est-ce qu'un changement de système résoudrait nos problèmes dans la gestion de la profondeur ? Je n'en suis pas sûr. La réflexion est aussi sur les joueurs que j'ai à disposition. Ce n'est pas l'absence de défenseurs qui me ferait changer de système, mais plutôt afin de mettre plus de densité au cœur du jeu", a avoué le coach parisien.
À ce sujet, L'Équipe révélait vendredi la possibilité d'un changement tactique de l'intéressé. C'est donc dans les tuyaux, à voir si cela se produira dès samedi.
Rotation obligatoire au stade Auguste-Delaune
Au-delà des problèmes défensifs, Christophe Galtier va devoir faire tourner le reste de son onze. Les absents ne touchant pas simplement les arrières, et vu l'enchaînement des matches entre le championnat et l'Europe, des rotations sont forcément à prévoir pour l'attaque. C'est là qu'Ekitike entre dans l'équation, tout comme Carlos Soler qui a très peu joué depuis son arrivée.
"Hugo, c'est une réflexion par rapport au contexte de l'effectif, dans un stade et un environnement qu'il connaît bien. Concernant Carlos, il y a une chance qu'il débute demain. Il peut jouer au milieu, mais je pense qu'il peut aussi évoluer un peu plus haut, entre les lignes, sur la gauche notamment, car il aime rentrer avec son pied droit", a expliqué l'entraîneur parisien.
Samedi, à 21h00, le PSG affrontera donc le Stade de Reims entre blessures et calendrier épuisant. Plus tôt, à 17h00, l'Olympique de Marseille, le dauphin, recevra Ajaccio, avec la possibilité de mettre la pression sur le club de la capitale alors que deux points les séparent. Faux pas interdit donc pour les hommes de Galtier.