Real Madrid - FC Barcelone (0-4) : les notes du Clásico par la rédaction de Flashscore
Real Madrid
Lunin (3)
Vázquez (3) Rüdiger (3) Militao (3) Mendy (2) puis García (-)
Valverde (2) Tchouaméni (3) puis Modric (3) Camavinga (3) puis Díaz (-) Bellingham (2)
Vinicius Jr (2) Mbappé (2)
FC Barcelone
Peña (8)
Koundé (6) Cubarsí (7) Martínez (7) Baldé (6)
Pedri (7) puis Gavi (-) Casadó (8) puis Olmo (7) Fermín (5) puis De Jong (7)
Lamine Yamal (7) Lewandowski (8) Raphinha (7)
Le MVP : Robert Lewandowski
Absent des débats en première période, le Polonais a rappelé pourquoi il est toujours un 9 d'exception. Sur l'ouverture de Marc Casadó, il réalise l'appel parfait qui piège Ferland Mendy avant d'ajuster Andriy Lunin. Puis il fait merveille sur son jeu de tête et son sens du placement sur le centre d'Alejandro Baldé. Il aurait pu inscrire un triplé voire un quadruplé avec un peu plus de concentration. Il est aussi présent sur le 3e but en décrochant au milieu pour proposer un relais, un schéma devenu un classique cette saison. Et c'est sans parler de ses efforts pour défendre car, oui, on peut être efficace devant les cages adverses (14 réalisations en Liga désormais) et presser pendant plus de 90 minutes, même à 36 ans.
Le Patron : Hansi Flick
Pour son premier Clásico, le technicien allemand ne s'est pas dégonflé et a choisi de défendre haut en jouant le hors-jeu. Mbappé s'est fait avoir...8 fois ! En tout, le drapeau s'est levé 12 fois, parfois avec l'appui de la VAR. C'est un record cette saison (Alavés avait été pris 11 fois).
Outre le fait qu'il a maintenu Iñaki Peña dans les cages alors que le gardien catalan était encore à la recherche d'un match référence, Flick a accepté l'épreuve de force en première période et l'a remportée avant de faire confiance à Frenkie de Jong, qui n'avait pas aussi bien joué depuis fort longtemps, pour disputer la deuxième période.
Offensivement, les circuits de passes étaient déjà connus, on a vu des similitudes tactiques avec les buts inscrits en milieu de semaine contre le Bayern. Bref, il a dominé les débats et ce n'est pas pour rien si Carlo Ancelotti a quitté le terrain manifestement vexé si l'on en croit son body language... avant que Flick ne donne raison à l'Italien quant à la façon de célébrer de la part d'un de ses propres adjoints. La classe jusqu'au bout.
La Bonne Surprise : Iñaki Peña
Le gardien catalan joue à nouveau les intérimaires et si, depuis qu'il remplace Marc-André ter Stegen, il pouvait faire preuve d'une certaine fébrilité par instants, il a été parfait lors de ce Clásico, avec le soupçon de chance qu'il faut quand Kylian Mbappé l'a ajusté à la 30e minute avant que la VAR ne signale un hors-jeu. Même s'il n'a pas été crédité en raison d'un hors-jeu préalable, sa parade à bout portant face à Jude Bellingham a été sensationnelle (15e).
En deuxième période, il a remporté tous ses duels avec Mbappé et, accompagné de Pau Cubarsí et Íñigo Martínez, il a fini son match sans trop souffrir. S'il pouvait apparaître comme le maillot faible blaugrana au coup d'envoi, Peña a été au niveau escompté.
Les Déceptions : Vinicius Jr et Kylian Mbappé
Si le probable futur Ballon d'Or a fait du mal à Jules Koundé en première période avant que le Français ne se remette à l'endroit en seconde, il a commis un vrai péché de gourmandise en jouant pour lui dans un côté fermé alors que Mbappé était idéalement placé dans l'axe pour pousser au fond (22e). Ce fut à peu près tout pour le Brésilien.
Et que dire du match de Mbappé ? Comment un joueur qui est considéré comme l'un des meilleurs du monde peut-il être pris 8 fois hors-jeu, qui plus est contre une équipe qui est connu pour jouer de cette manière depuis le début de saison ? Pas vraiment 9, plus vraiment à l'aise à gauche, peu utile à droite, Mbappé a été confronté à ses limites du moment qui ne sont pas nouvelles depuis son arrivée au Real Madrid et en Liga. Ce match doit lui servir pour progresser dans ce registre. Par ailleurs, il n'a pas réussi à marquer, même quand le match été plié, mis en échec par Peña.