Renaud Lavillenie, trois rendez-vous en 11 jours pour décrocher les minima aux JO
Monument de l'athlétisme français et mondial, Renaud Lavillenie ne sait toujours pas s'il sera aux prochains Jeux olympiques. Potentiel porte-drapeau de la délégation française, le premier homme à avoir depassé Sergueï Bubka doit franchir 5.82m pour se qualifier. Or cette saison, il n'est jamais allé plus haut que 5.72m. Avec le temps et les blessures, voilà qu'une barre dont il se faisait un petit déjeuner devient un Everest.
Touché à l'aponévrose lors du meeting du Bourget, l'ancien recordman du monde a connu trois échecs à 5.60m. Alors qu'il n'avait plus que le meeting de Toulouse (22 juin) et les championnats de France à Angers (30 juin) pour réaliser les minima, le Clermontois a ajouté une nouvelle date, ce mercredi à Grenoble.
À l'image de Kevin Mayer qui n'avait plus qu'une cartouche aux championnats d'Europe, Lavillenie voit les possibilités se réduire alors que la deadline est fixée à la fin du mois. Mayer s'en est sorti au troisième essai à la perche après deux échecs à 5m, ce qui montre que la frontière est ténue mais que les champions parviennent souvent à trouver les ressources