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Réussite maximale pour Barcelone, qui vient s'imposer au Real en demie de Coupe du Roi

Sébastien Gente
Coup fumant des Catalans au Real.
Coup fumant des Catalans au Real.AFP
Sur une de ses rares occasions, Barcelone a bénéficié d'un brin de chance quand Eder Militao a marqué contre son camp. Suffisant pour aller chercher un succès 1-0 au Bernabeu, et se placer idéalement en vue du retour.

Première manche d'un nouveau Clasico ce soir à Santiago Bernabeu. En jeu, la finale de la Coupe du Roi. À domicile, le Real Madrid était légèrement favori, puisque sur la pente ascendante, mais le FC Barcelone voulait rebondir après une défaite surprenante dimanche en Liga. On attendait du spectacle, mais avec l'enchaînement des rencontres, peut-être pouvait-on voir du turnover.

Le Real a cependant appuyé d'entrée sur l'accélérateur. Et rapidement, la défense catalane a été en difficulté. Au point que le duo Vinicius - Benzema a fait mouche au bout de dix minutes, mais le Ballon d'Or était hors-jeu. Cependant, les occasions se multiplient, et très vite, on se rend compte que la défense est au bord de la rupture. 

Pourtant, au milieu d'une phase de domination madrilène, un contre éclair du Barça est conclu avec de la réussite, puisqu'une frappe de Franck Kessié est repoussée par Courtois sur Eder Militao (25e). Contre le cours du jeu, Barcelone prend l'avantage.

Un but qui ne réduit pas la domination du Real, mais le match n'est pas nécessairement de grande qualité. La tension est énorme, les fautes se multiplient, les cartons pleuvent, bref, tout ce qu'on n'aime pas voir. 40% de possession et une seule frappe, le Barça a été ultraréaliste et rentre en tête aux vestiaires.

Le Real bute sur un mur

Et la physionomie du match ne change pas après la pause. Le Real accule son rival dans ses 30 mètres, mais pas de réelle occasion à se mettre sous la dent. Le Barça tente d'exploiter le moindre ballon de contre, mais les flèches manquent de vitesse. Et la réussite présente en première période fuit Barcelone quand une reprise de Kessié, qui semblait tromper Courtois, bute sur le pied d'Ansu Fati qui passait par là. 

Carlo Ancelotti lance Rodrygo puis Tchouaméni pour tenter de renverser la vapeur. La domination madrilène est totale, mais il y a toujours une jambe, un torse, un pied barcelonais pour contrer les tentatives. Jusqu'au bout, le Real va pousser, mais ter Stegen sortira l'arrêt qu'il faut sur une frappe de Rodrygo

Le Barça s'impose 0-1 et réalise un coup fumant. Début avril, pour le retour, les Blaugrana pourront se contenter d'un nul pour voir la finale. Malgré une supériorité indéniable dans le jeu, Madrid chute et voit la Coupe du Roi s'échapper. 

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