Rubiales nie toute "irrégularité" dans l'enquête visant la Fédération de football espagnole
"Ce que je maintiens et maintiendrai toujours, et je suis convaincu que la justice sera rendue, c'est qu'il n'y a jamais eu d'argent reçu de manière irrégulière, il n'y a jamais eu d'appel d'offres irrégulier", a dit M. Rubiales aux journalistes présents devant le tribunal de Majadahonda, près de Madrid.
L'ex-patron du foot espagnol fait notamment référence aux contrats conclus pour la délocalisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite et la rénovation du stade olympique de Séville, dans le viseur des autorités.
Déjà menacé de deux ans et demi de prison pour agression sexuelle sur la championne du monde Jenni Hermoso, à l'issue de la finale du Mondial 2023, Luis Rubiales a assuré avoir "répondu à toutes les questions" devant la juge chargée d'enquêter sur ces contrats présumés irréguliers.
L'ancien dirigeant, qui avait été brièvement retenu à l'aéroport de Madrid par la Garde civile le 3 avril à son retour de République dominicaine, est accusé de blanchiment d'argent, corruption commerciale, administration déloyale et appartenance à une organisation criminelle, au même titre que son successeur à la tête de la RFEF, Pedro Rocha, et de plusieurs anciens dirigeants de l'instance.
Cette affaire a poussé le gouvernement espagnol à mettre sous tutelle la fédération de football "dans l'intérêt" du pays, futur co-organisateur du Mondial 2030 avec le Maroc et le Portugal.
Rubiales, qui a qualifié de "très bonne" sa gestion entre 2018 et 2023, devra comparaître une fois par mois devant la justice et demander l'autorisation du tribunal s'il voyage en dehors de l'Espagne, selon des sources judiciaires.