France - Nouvelle-Zélande (30-29) : les notes de la rédaction de Flashscore France
Les notes du XV de France
Buros 6 - Villière 4, Fickou 5, Moefana 3, Bielle-Biarrey 8 - Ramos 7, Dupont 6 - Roumat 4, Alldritt 4, Boudehent 7 - Meafou 8, Flament 6 - Tatafu (non noté, remplacé par Colombe 5), Mauvaka 7, Gros 5
Les notes de la Nouvelle-Zélande
Jordan 6 - Reece 5, Ioane 6, J. Barrett 5, Clarke 7 - B. Barrett 7, Roigard 7 - Savea 8, Sititi 5, Finau (non noté, remplacé par Lakai 5) - Vaa'i 4, S. Barrett 5 - Lomax 6, Taylor 5, Williams 6
Le MVP : Emmanuel Meafou
Pour un joueur d'un tel gabarit, avec une telle activité, réussir 50 minutes à une intensité folle est une performance majuscule. Constamment dans l'avancée, il est le Bleu qui a fait le plus mal à la défense néo-zélandaise. Une percée monstrueuse qui a amené l'essai de Boudehent au retour des vestiaires. Devenu clairement irremplaçable tant il apporte dans les rucks et au soutien. Machine.
Le patron : Ardie Savea
On a beau savoir qu'il est le meilleur 8 de la planète, à chaque fois, il le confirme avec une performance 5 étoiles. Dès que les Blacks avaient besoin d'avancer, il était là. Un départ derrière une mêlée chahutée ? Appelez-le. Apporter le surnombre dans la ligne de trois quarts ? Pas de problème. Sans oublier de découper à tour de bras. À 31 ans, il est toujours aussi étincelant.
La bonne surprise : le banc
Mine de rien, les remplaçants français ont une énorme responsabilité dans la victoire. Que ce soit Mickaël Guillard, qui a donné son corps sur des percussion assourdissantes, et qui a coffré le ballon de la victoire, Julien Marchand, toujours aussi précieux dans les rucks, ou Charles Ollivon, royal et auteur de deux grattages précieux en plus de plaquages assassins, les finisseurs ont joué leur rôle à la perfection. Avec la victoire en prime.
La déception : Yoram Moefana
Gabin Villière avait livré une première période apocalyptique, mais a sérieusement redressé le tir ensuite, probablement à cause de la soufflante qu'il a dû prendre aux vestiaires. Mais au moins, on savait qu'il était sur le terrain. On en était moins sûr pour Moefana, qu'on a vu constamment reculer sans rien apporter en attaque. Difficile de contrer la puissance néo-zélandaise au coeur du jeu, c'est certain, mais il a rarement été en vue en Bleu.