Une mi-temps a suffi aux Bleuets du rugby pour réussir leur entrée en Coupe du monde

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Une mi-temps a suffi aux Bleuets du rugby pour réussir leur entrée en Coupe du monde

Hugo Reus et les Bleuets bien partis.
Hugo Reus et les Bleuets bien partis.Profimedia
Largement dominateurs en première période, les Bleuets ont baissé de pied après la pause, mais remportent tout de même une large victoire bonifiée, et comment bien la défense de leur titre.

Triple championne du monde en titre, l'équipe de France U20 masculine de rugby remettait son titre en jeu à partir d'aujourd'hui en Afrique du Sud. L'opposition avec l'Espagne devait permettre aux Bleuets de rentrer tranquillement dans cette compétition, avant d'autres échéances plus importantes. À condition de faire preuve de sérieux. 

Message reçu d'entrée, avec une première action étouffante, un pilonnage en règle de la défense, et une conclusion en bout de ligne signée Axel Desperes (3e). Un bon début, mais les Espagnols ont ensuite tenté de se rebiffer, profitant de quelques imprécisions tricolores en conquête. Bien parti, le match a baissé de pied et l'Espagne, surprenante, a tenu tête aux Bleuets, jusqu'à ce que ces derniers reviennent aux bases : pénaltouche, groupé dévastateur et essai de Barnabé Massa (21e). 

Malgré tout, on sent bien que c'est un match d'ouverture. Les Bleuets sont en difficulté dans les rucks, les combinaisons manquent de liant, mais les avants sont au rendez-vous, et Massa s'offre un doublé en forcé après un nouveau groupé. Puis, sur le coup d'envoi, Joé Quere Karaba s'échappe et lancer une action de 80 mètres conclue par Mathys Belaubre, mais la vidéo intervient. C'est finalement sur un concassage en règle de la mêlée espagnole à la sirène qu'un essai de pénalité sera sifflé, celui du bonus pour que la France rentre sereinement aux vestiaires (28-0).

Mais puisque l'objectif était atteint à la pause, les Bleuets se sont logiquement démobilisés. Maladroits, impatients, ils ont fini par se faire contrer et concéder un essai logique de Diego Gonzalez, qui aplatit le premier essai de l'histoire de sa sélection en Coupe du monde (48e). La deuxième mi-temps de la France n'était pas à conserver dans les livres d'histoire, le niveau étant franchement décevant, malgré les changements insuffler pour relancer l'équipe, jusqu'à un exploit individuel de Fabien Brau Borie qui est allé aplatir entre les perches (61e).

La victoire était certaine, les Bleuets tentaient alors de lâcher les chevaux, mais visiblement, ils manquaient encore un peu de coffre. Quelques tentatives de hourra rugby, avant de revenir une nouvelle fois à un rugby plus simple pour exploiter les ballons chauds, ce qui va se solder par un doublé de Geoffrey Malaterre histoire de saler la note, avant que l'Espagne ne sauve une dernière fois l'honneur. La France s'impose finalement 49-12, logique mais pas aussi impressionnant qu'annoncé. Cependant, il fallait en passer par là avant le premier grand rendez-vous jeudi contre la Nouvelle-Zélande, un match qui s'annonce importantissime. 

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