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L'Uruguay peine toujours à exister au niveau international

Sébastien Gente
Santiago Arata était déjà présent lors de l'exploit en 2019.
Santiago Arata était déjà présent lors de l'exploit en 2019.Profimedia
Une victoire, c'est tout ce que visera l'Uruguay durant cette Coupe du monde. Le talent ne fait pas tout, et "Los Teros" doivent de nouveau prouver qu'ils sont à la hauteur de l'évènement.

Voilà quatre ans, l'Uruguay avait signé une sacrée surprise. Petit poucet désigné de son groupe, la formation sud-américaine avait surpris les Fidjiens dès l'entame de la Coupe du monde. Un succès totalement inattendu, le troisième de Los Teros en quatre participations à la phase finale.

La cinquième débutera ce jeudi, contre le XV de France. Un match que les Uruguayens n'envisagent sans doute pas de remporter. Mais s'ils visent plutôt un succès sur la Namibie, la progression de cette équipe n'est sans doute pas à la hauteur des espoirs soulevés voilà quatre ans.

Contrairement au voisin argentin, qui représente tout de même une belle source d'inspiration, les joueurs uruguayens ne s'exportent pas facilement vers l'Europe. Deux seulement en Top 14, quelques autres en Pro D2, et le reste soigneusement resté au pays. Visiblement, l'exploit face aux Fidji n'a pas attiré les recruteurs.

À moins que ce ne soit les résultats depuis. Bien sûr, la période Covid a stoppé pas mal de dynamiques, mais la confirmation attendue n'est jamais venue. Avec notamment une défaite d'un point à domicile face au Chili, où une déroute contre l'Argentine B, la période post-2019 n'a pas été flamboyante.

Parmi les équipes dites de "Tier 2", les Uruguayens ont de l'expérience, des joueurs rompus aux joutes internationales. Cette sélection à la moyenne d'âge élevée a peut-être trouvé son rythme avec un bilan impeccable sur les matchs de préparation, dominant notamment la Namibie, l'équipe logiquement ciblée pour remporter un succès dans cette édition. 

Mais pour vraiment franchir un cap, il faudrait une performance plus marquante. Tomber la France ou la Nouvelle-Zélande, il ne faut pas y compter. Mais l'Italie semble appropriée. Certes, les Transalpins, sur le papier, ont de la marge et une nouvelle stature. Mais voilà deux ans, les Uruguayens les avaient tenu en respect chez eux, ne s'inclinant que 17-10 après un très bon match, l'un de leurs meilleurs. 

De quoi rêver ici ? Pas aussi simple. Gêner une grosse cylindrée, Los Teros l'ont déjà fait. Mais entre gêner et battre, il existe une barrière que des tas d'équipes prometteuses n'ont jamais franchie. Les Fidjiens, justement, viennent de s'imposer en Angleterre juste avant la compétition, un succès marquant mais qui était attendu depuis une éternité au vu du potentiel de cette équipe. 

Le Castrais Santiago Arata et les siens ont les cartes en main. Cette équipe va sans doute être renouvelée après la Coupe du monde. Alors non, ils ne gagneront pas ce soir, mais mieux vaut pour eux perdre et se mettre en jambes pour signer un exploit. Quitte à prendre une belle veste. 

France gouvernement

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