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Sam Whitelock, une opportunité unique d'être le premier triple champion du monde

Sébastien Gente
Sam Whitelock va-t-il écrire la légende ?
Sam Whitelock va-t-il écrire la légende ?AFP
Celui qui gagnera trois Coupes du monde de rugby rentrera instantanément dans la légende. Un seul joueur peut accomplir cette performance monumentale lors de cette édition : Sam Whitelock.

Dans quelques semaines, Sam Whitelock posera ses valises en Béarn, pour rejoindre son frère Luke, et porter le maillot de la Section Paloise. À 34 ans, ce sera une première expérience en Europe pour lui, qui se dirige vers une fin de carrière en douceur dans le Sud-Ouest. 

Mais avant cela, il y a une Coupe du monde - sans nul doute sa dernière - à disputer, et une légende à écrire. Il y a 21 joueurs qui ont gagné deux fois la Coupe du monde, dont 14 Néo-Zélandais qui ont fait le doublé en 2011 puis 2015. Mais Whitelock pourrait devenir le seul à trois étoiles. 

Et ce ne serait que justice pour ce joueur qui n'a pas quitté les All Blacks depuis 2010, quand, quelques mois après ses débuts en Super Rugby, il a été sélectionné avec la Nouvelle-Zélande, et a eu un brin de chance en bénéficiant de la blessure de Brad Thorne pour connaître sa première sélection, qu'il magnifiera en inscrivant deux essais. Où comment commencer parfaitement sa carrière internationale. 

Une aisance et une puissance naturelles qui vont avoir des conséquences inattendues. La Nouvelle-Zélande a connu moults deuxièmes lignes légendaires, sans doute l'un des poste les mieux pourvus de l'histoire de cette équipe. Lors de la Coupe du monde 2011, la paire Brad Thorne - Ali Williams semble indéboulonnable, et Whitelock semble condamné à être un impact player. 

Au final, il ne sortira du banc que sur le premier match, et signe dès lors un long bail avec les Blacks. Un bail de 147 sélections à ce jour, et la 148e à venir ce soir. Car oui, contre la Namibie, il va égaler un certain Richie McCaw et devenir le deuxième joueur le plus capé de l'histoire. 

Il est devenu indiscutable d'abord par son assise en mêlée, mais aussi par son activité incessante. Mobile, à l'aise dans les mauls, plaqueur émerite, Sam Whitelock est une référence depuis plus de dix ans. Ce qui lui a valu 6 sélections d'affilée dans le XV de la saison de World Rugby, entre autre récompenses d'une armoire à trophées pleine. 

Une performance qui est un peu aussi celle de Brodie Retallick. Car une deuxième ligne, c'est un duo, et celui-ci est légendaire. 64 sélections cote à cote, un record mondial, tout simplement. Mais aussi un gage de qualité, de certitude et de sérénité pour une équipe qui a dominé la décennie 2010, et qui pouvait compter sur une deuxième lame performante et régulière. 

Mais Whitelock, c'est surtout un taiseux. Un homme de devoir qui n'a jamais tiré la couverture à lui. Une loyauté envers les Blacks - l'une des raisons pour lesquelles il est toujours là alors que les joueurs présents en 2011 sont tous partis - mais aussi envers les Crusaders, qui l'ont laissé partir au Japon pour services rendus en 2020.

C'est un sacré joueur que la Section Paloise va voir débarquer en novembre. Le Béarn est devenu terre d'accueil des All Blacks en fin de carrière (Conrad Smith, Colin Slade...) et accueillera celui-ci avec plaisir. Pour continuer de voir briller sur les terrains français une véritable légende du rugby mondial. Et peut-être une lmégende triplement couronnée. 

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