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Santiago Carreras, le nouveau ténor des Pumas à l'occasion du Mondial 2023

Flashscore, avec AFP
Santiago Carreras en juillet dernier.
Santiago Carreras en juillet dernier.Profimedia
Arrière et ailier reconverti ouvreur, le virevoltant Santiago Carreras sera à la baguette pour mener le jeu des Pumas lors du choc du groupe D au Mondial samedi à Marseille contre l'Angleterre, que les Sud-Américains ont battue à l'automne à Twickenham (30-29).

À seulement 25 ans, "Santi" va disputer son deuxième Mondial : au Japon, il était entré en jeu lors de la défaite après une fin de match au couteau contre les Bleus (23-21). "Les deux compétitions ne sont pas comparables, j'ai beaucoup plus d'expérience", a-t-il prévenu lors d'une conférence de presse à La Baule (Loire-Atlantique), camp de base des Pumas.

Originaire, comme un certain Diego Dominguez, de Cordoba, deuxième ville du pays avec 1,3 million d'habitants, Carreras a intégré en 2018 les Jaguares, première équipe argentine à participer au Super Rugby, où il évoluait à l'aile ou à l'arrière. Avec la pandémie de Covid-19 et la disparition des Jaguares, il fait en 2020, comme nombre de ses compatriotes, ses valises pour le Vieux continent, direction Gloucester, club mythique du rugby anglais.

Sur les vidéos de ses plus belles actions, on peut entendre les commentateurs anglais s'enthousiasmer devant les crochets de Carreras, le qualifiant de "little Messi", en raison aussi de son physique peu impressionnant (1,80 m, 82 kg). Avec les "Cherry and White", il excelle aussi dans l'art de l'interception, marquant de nombreux essais de cette manière.

Incisif ballon en main, possédant un redoutable crochet court et une pointe de vitesse qui fait des étincelles, Carreras a un profil résolument distinct de celui du vétéran Nicolas Sanchez, plus gestionnaire et meilleur buteur. "Santiago est un joueur incroyablement talentueux, ballon en main il est vraiment une vraie menace", juge l'entraineur-adjoint Felipe Contepomi (87 sélections), ancien ouvreur et fin connaisseur des subtilités de ce poste stratégique.

Caractère calme

Le capitaine Julian Montoya salue, lui, "une belle personnalité" et un joueur qui peut "courir, passer ou jouer au pied" et qui a fait partie de l'équipe qui a marqué l'histoire en remportant la toute première victoire des Pumas contre la Nouvelle-Zélande en novembre 2020 (25-15).

Et lorsqu'on demande à Michael Cheika, le très éruptif et démonstratif coach australien de l'Argentine, de décrire la personnalité de sa pépite, il lève les bras au ciel et répond dans un croustillant mélange d'espagnol et d'anglais : "Calm ! il est toujours cool, calme, relax !", sourit Cheika. "C'est un joueur qui apporte son calme à l'équipe et clarté."

Il ne faudra pas en manquer ce samedi soir pour le très attendu choc contre l'Angleterre dans un stade Vélodrome bouillant où il sera opposé à un ouvreur expérimenté, George Ford (30 ans, 85 sélections), préféré au jeune Marcus Smith, remplaçant. "J'aime avoir le ballon, attaquer. Je crois que c'est la meilleure manière de prendre plaisir au rugby", appuie Santiago Carreras.

"J’ai découvert et appris à jouer à ce nouveau poste (d'ouvreur), et je crois que je me suis très bien adapté en vue de la compétition", explique "Santi", très proche en sélection de l'arrière Juan Cruz Mallia, également originaire de Cordoba.

Santiago Carreras, qui a commencé à jouer numéro 10 avec les Pumas lors du Rugby Championship 2021, devra résister à la pression face à une équipe anglaise revancharde avec des joueurs qu'il affronte régulièrement en championnat. "Je me suis préparé de la meilleure des manières afin d’être prêt et réaliser un grand match samedi", a-t-il assuré cette semaine.

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