La Rochelle remplit son contrat à Sale et défendra son titre en Rugby Champions Cup
Après deux défaites inaugurales, le Stade Rochelais avait relevé la tête le weekend dernier dans cette Rugby Champions Cup. Mais cette victoire ne lui avait offert qu'un officieux 16e de finale. En déplacement à Sale, les Maritimes devaient absolument s'imposer, sous peine d'être reversés en Challenge Cup.
Un plan qui manque de prendre l'eau en 7 minutes, mais un sauvetage désespéré et chanceux de Levani Botia sur l'aile empêche les locaux de prendre la main. Un vrai tournant, car deux minutes plus tard, un jeu au pied médiocre des Anglais permet à Dillyn Leyds de s'offrir un dribbling transformé en essai. Voilà qui permet aux Rochelais de prendre la main, et même d'aggraver la marque par le pied d'Antoine Hastoy.
Le rythme du match est alors tombé après la sortie sur blessure - apparemment sérieuse - de Jonny Hill pour les Sharks. Les locaux ont du mal à se relancer, leurs attaques sont brouillonnes, et La Rochelle en profite pour rajouter des points au pied. Ce qui lui vaut de rentrer aux vestiaires nantie d'un petit matelas (0-13) pour envisager la suite avec sérénité.
Mais la sérénité, elle sera totale après dix minutes en deuxième période. D'abord quans Ulupano Seuteni va jouer parfaitement un deux contre un pour envoyer Hastoy à l'essai, puis c'est Tawera Kerr-Barlow qui va inscrire un essai de rapine après une percée décisive de Quentin Lespiaucq. En dix minutes, les Rochelais ont gagné le match.
Dès lors, le match est plié. Certes, Tom Roebuck débloque enfin le compteur anglais à l'heure de jeu, mais cela ne semble pas rédhibitoire. Sauf que La Rochelle se relâche bien trop, écope de deux jaunes consécutifs, et Augustin Creevy ne tarde pas à sanctionner cette infériorité numérique. Mais une interception opportune de Seuteni pliera les débats, en plus d'apporter le bonus. La Rochelle s'impose finalement 24-37 et continue de justesse la défense de son titre. Mais pour retourner en finale, il faudra s'imposer trois fois en déplacement, conséquence d'une phase de poules pas à la hauteur d'un double tenant du titre.