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Fabien Galthié et son staff n'ont pas voulu tourner la page, voilà les conséquences

Sébastien Gente
Fabien Galthié va devoir relever la tête.
Fabien Galthié va devoir relever la tête.AFP
Le nul contre l'Italie, qui pourrait être qualifié de miraculeux, a mis en exergue l'usure du XV de France. Un fait sans doute imputable au staff et au sélectionneur, qui n'ont pas voulu renouveler en profondeur leur groupe après l'échec du Mondial.

"Il ne faut pas grand-chose pour que le rendu qui ne nous satisfait pas bouge vers un rendu plus joyeux. Il n'y a pas grande chose." On dirait que Fabien Galthié n'a pas vu le même match que nous. Que ce soit après le match ou en conférence de presse, le sélectionneur du XV de France a lancé la fête des formules toutes faites, à base de "aujourd'hui, jusqu'à la fin, on a la capacité de gagner le match, mais aussi de le perdre", de "au niveau international, quand on ne gagne pas ce n'est pas positif" ou encore de "le résultat n'est pas celui qui était attendu". 

Soyons clair, il n'est pas question de demander la tête de Galthié. Si ce n'est pas arrivé après l'échec de la Coupe du monde, cela n'arrivera pas maintenant. Mais tout de même, attaquer le Tournoi des Six Nations avec 10 titulaires sur 15 qui l'étaient déjà lors de la sortie au Mondial (cela aurait fait 11 si Antoine Dupont n'était pas parti ferrailler au rugby à 7), c'est prendre le risque de ne pas réellement entamer un nouveau cycle. 

Fabien Galthié a été missionné pour gagner la Coupe du monde, et il a échoué. Néanmoins, il a été confirmé à son poste pour le même objectif, pas pour gagner le Six Nations, qui n'a pas de réel intérêt en une année post-Coupe du monde. Ce but-là était mort et enterré dès la défaite contre l'Irlande. Malgré tout, le peu de changements après cette déroute inaugurale a eu lieu sur blessure ou suspension, comme s'il était physiquement impossible pour le sélectionneur d'avouer ses torts. Voilà les conséquences de cet acharnement.

Des joueurs en bout de course, qui ont donné l'impression d'évoluer ensemble pour la première fois. Une raclée contre l'Irlande, un succès très heureux et flatteur en Écosse, et cerise sur le gâteau, ce nul contre l'Italie, dans lequel il est devenu le premier sélectionneur du XV de France à ne pas battre la Squadra Azzura à domicile dans le Six Nations : on voulait le voir écrire l'histoire, il l'a fait dans le mauvais sens. 

Désormais, il n'a plus le choix. La France ne peut plus gagner le tournoi, et les deux matches restants – qu'ils soient gagnés ou perdus – doivent voir des jeunes être lancés et des joueurs confirmés prendre encore plus de responsabilités. En 2027, il n'y aura plus d'excuses, et 2027, c'est déjà demain. Oui, il y a des joueurs majeurs absents, et oui, le traumatisme de la Coupe du monde est encore présent, mais ce n'est pas en enfonçant la tête dans le sable qu'il disparaitra. Les bases, les fondations, la priorité est là : ce n'est pas la suite, c'est une nouvelle aventure pour le XV de France, même si le sélectionneur reste le même. 

Galthié doit revoir sa copie.
Galthié doit revoir sa copie.Flashscore
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