Pour capitaine Alldritt "la même pression qu'avant chaque sélection"
Q : Qu'est-ce que ça fait d'être capitaine des Bleus pour le Tournoi?
R : "C'est beaucoup de fierté, beaucoup d'honneur. Jusque-là, ça a été très facile: on a un super groupe. On est dans la lignée de ce qu'on fait depuis quatre ans, on a beaucoup d'automatismes et je n'ai qu'une hâte, c'est être à demain (...) Pour le moment, je ressens la même pression qu'avant chaque Tournoi, chaque sélection... On ne se met pas de pression négative, on est confiant sur notre stratégie mais il nous faudra mettre beaucoup de précision, d'intensité demain. On a bien travaillé et je pense qu'on est prêts à faire un grand match demain. Il faut cette pression pour avoir ce ventre un peu noué le jour de match."
Q : Vous affrontez l'Irlande, un autre favori déçu de la Coupe du monde…
R : "C'est la beauté de cette compétition : tous les week-ends sont compliqués. Dire que c'est déjà une finale ou un match pour le titre, c'est trop tôt. C'est 'juste' un match vraiment important. Souvenez-vous, il y a quatre ans, on ne prend pas le point de bonus (contre l'Angleterre), je crois, et on perd le Tournoi à cause de ça... Il faut être régulier, on va y aller étape par étape et cette première étape est énorme."
Q : À quel genre d'atmosphère vous attendez-vous au stade Vélodrome ?
R : "C'est un stade vraiment bruyant. Ca aide en fin de match, quand on est fatigués. Les supporters nous donnent beaucoup d'énergie, il y a une énergie folle qui descend des tribunes... On aura besoin de toute l'aide possible. On aime vraiment ce stade, j'y ai beaucoup de bons souvenirs. On aime bien le Stade de France mais le Vélodrome a vraiment un truc spécial."
Propos recueillis en conférence de presse