XV de France - Italie : les notes de la rédaction Flashscore
Les notes du XV de France
Ramos 5 - Penaud 5, Fickou 4, Danty 2, Lebel 5 - Jalibert non noté (remplacé par Moefana 5), Lucu 4 - Ollivon 7, Cros 6, Boudehent 7 - Tuilagi 6, Woki 5- Atonio 6, Mauvaka 5, Baille 7.
Les notes de l'Italie
Capuozzo 7 - Menoncello 7, Brex 5, Mori 6, Ioane 6 - Garbisi 5, Page-Relo 7 - Lamaro 7, Vintcent 5, Favretto 6 - Ruzza 4, Cannone 5 - Zilocchi 4, Nicotera 5, Fischetti 4.
Le MVP : Fratelli d'Italia
À un poteau près... Alors qu'on leur promettait l'enfer, les Italiens ont parfaitement géré leur rencontre, même en ayant encaissé un essai après 5 minutes. La troisième ligne s'est mise en marche avec 48 plaquages, la mêlée, broyée en début de partie, a redressé la barre avec courage. Et les Transalpins n'ont pas eu peur de jouer, et ont bien failli être récompensés. Si seulement Garbisi avait passé cette ultime pénalité, l'histoire aurait été écrite. Mais une fois encore, la Squadra Azzura a prouvé qu'elle n'était jamais aussi forte que quand on ne l'attend pas.
Le patron : Charles Ollivon
Redevenu capitaine en l'absence de Grégory Alldritt, le Toulonnais a montré l'exemple. D'abord en inscrivant le premier essai de la rencontre, validant le superbe travail de ses avants. Mais aussi en se montrant irréprochable, tant en conquête que dans le jeu courant. Toujours aussi souverain en touche, il a souvent porté le ballon avec succès, et est pour beaucoup dans la superbe tenue de son paquet d'avants. Malheureusement, cela ne fait pas tout.
La bonne surprise : Paul Boudehent
Autre effet du forfait du capitaine : la titularisation de son coéquipier rochelais. Et celui-ci n'a pas déçu sur le flanc de la troisième ligne, dans la lignée de ses entrées en jeu sur les deux premiers matchs. Meilleur plaqueur français (14), il a défendu corps et âmes quand les Italiens ont décidé de jouer au ballon. Sans oublier de se proposer en attaque, notamment en allant chercher l'espace sur les ailes. Sa place dans le groupe en ressort solidifiée à un poste pourtant riche dans l'Hexagone.
La déception : le jeu à la française
On savait que l'absence d'Antoine Dupont souleverait quelques problèmes, mais on n'imaginait pas que ce serait contre l'Italie. Empruntés, les Bleus ont rarement été aussi maladroits, mais surtout, après avoir rapidement fait céder la défense adverse, ils n'ont pas réussi à offrir un rugby décent, multipliant les en-avant et décisions douteuses. Voilà qui pose question quand au niveau supposé de cette équipe. Mais surtout, le fait d'écrire l'histoire dans le mauvais sens devrait avoir des conséquences dans les jours à venir.