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L'Union Bordeaux-Bègles torpille le Stade Français pour sa rentrée en Top 14

L'UBB démarre bien sa saison.
L'UBB démarre bien sa saison.ROMAIN PERROCHEAU / AFP
Pas de problème pour l'Union Bordeaux-Bègles, qui a capitalisé sur une première période presque parfaite pour dominer le Stade Français, et débuter par une victoire sa saison de Top 14, bien qu'ayant laissé échapper le bonus.

Premier gros choc du Top 14 ce soir, tout simplement la revanche d'une des deux demi-finales de la saison dernière. À domicile, l'Union Bordeaux-Bègles voulait tourner la page de la déroute en finale pour lancer efficacement sa nouvelle saison, mais le Stade Français, victime des Girondins en demie, entendait prendre directement sa revanche. 

Rapidement, les locaux s'installent dans le camp adverse, et forcent plusieurs pénalités, mais au lieu de prendre les points au pied, ils vont tenter de forcer la ligne défensive. Choix payant en moins de huit minutes, sur une pénalité jouée à la main, qui voit ensuite Mathieu Jalibert fixer la défense et offrir l'essai à Romain Buros d'une merveille d'offload.

Dominé dans l'engagement, le Stade Français ne fait que subir, et ne peut sortir de son camp. Louis Carbonel vient sauver les Roses sur un coup de pied à suivre de Maxime Lucu (16e), mais le 9 international viendra dans la minute suivante concrétiser la percée de Damian Penaud pour faire le break au ras. Les Parisiens parviennent alors à desserrer l'étreinte, sous l'impulsion d'un Joe Jonas virevoltant. 

C'est d'ailleurs sur une de ses initiatives que le Stade va venir jouer dans le camp girondin, et une pénaltouche débouche sur un ballon porté dont s'extrait Juan John van der Mescht, qui aplatit en force (30e). Mais ce n'était qu'un leurre, puisque l'UBB a rapidement réinvesti le camp parisien, et  Nicolas Depoortere offrait un essai tout cuit à Damian Penaud, avant de bénéficier lui-même d'un cadeau de Buros pour saler la note. À la pause, l'addition était salée (28-5).

Histoire de ne pas prendre une valise, les Parisiens reviennent parés de meilleures intentions, mais se heurtent à une défense hermétique. Les avants redoublent alors d'efforts, et après un gros travail, Sergo Abramishvili aplatissait en force entre les perches (48e). De quoi réveiller l'UBB, qui manque de rajouter un essai sur une superbe action initiée par Jalibert mais gâchée par Marko Gazzotti, coupable d'un en-avant au moment d'aplatir. 

Lourd de conséquence, puisque Sékou Macalou s'offre un numéro digne d'un ailier, prise d'intervalle, cad'deb, essai magnifique et retour à -12. De quoi relancer le match ? L'UBB assurait en prenant les points au pied, car le bonus offensif semblait hors de portée. Mais l'espoir était ranimé à dix minutes du terme, sur une relance parfaite du duo Jalibert - Louis Bielle-Biarrey, conclue entre les perches par Yann Lesgourgues.

Trois minutes plus tard, "LBB" gratifiait encore le public d'une prise d'intervalle gagnante, et envoyait Depoortere inscrire l'essai du bonus. Un point de plus qui disparaitra après la sirène, sur une faute stupide de Penaud, qui jette dehors le ballon, rendu au Stade Français, ce qui permettra à Macalou d'aller à dame. Néanmoins, l'UBB s'impose 46-26, prend 5 points, et envoie d'emblée un message : cette saison encore, les Girondins seront des candidats au titre. 

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