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La Rochelle a perdu ses nerfs, et Toulouse, à l'usure, rejoint encore la finale du Top 14

Mission accomplie pour Toulouse.
Mission accomplie pour Toulouse.AFP
Devant à la pause, La Rochelle s'est littéralement sabordée avec deux cartons rouge en deuxième période, et Toulouse, pas aussi souverain qu'attendu, a toutefois fait le travail pour aller défendre son titre en finale.

En confrontation avec l'équipe de France de football, on trouvait ce soir la première demi-finale du Top 14, de loin la plus prestigieuse, puisqu'elle offrait tout simplement une revanche de la dernière finale. Le Stade Toulousain était logiquement le favori, au vu de sa saison sans faille, et l'on se demandait ce que le Stade Rochelais pouvait faire pour renverser les pronostics. 

Un point à surveiller pour les Maritimes : la discipline. Mal parti, puisqu'ils concèdent les trois premiers points en deux minutes. Toulouse domine, met la pression, et La Rochelle ne doit qu'à un en-avant de Peato Mauvaka de ne pas encaisser le premier essai. Mais visiblement, les Jaune et Noir ont pris des cours de pragmatisme, puisque dès leur première incursion dans le camp adverse, ils vont à dame en force par Tolu Latu (11e). 

Vexés, les Toulousains se ruent à l'attaque, et sont proches de frapper à leur tour sur une percée d'un Thomas Ramos extrêmement entreprenant. Mais à la première occasion, les Rochelais rajoutent trois points, mais perdent Jack Nowell, coupable d'une faute que l'on qualifiera "d'évitable", et la sanction tombe immédiatement par un essai de Blair Kinghorn (23e). 

10-10, retour à la case départ pour tout le monde. Mais les Toulousains entendent bien profiter de leur supériorité numérique provisoire, imposent une longue séquence défensive aux Rochelais, qui finissent par craquer quand Antoine Dupont envoie Juan Cruz Mallia pointer en coin (31e).

On pense alors que le champion de France est lancé, mais la fin de période est rochelaise. Et les avants maritimes dominent à un tel point, qu'ils provoquent le jaune de Jack Willis, avant de développer leur puissance, et de marquer de nouveau en force par Grégory Alldritt, ce qui leur permet de rentrer aux vestiaires en tête (15-20).

La Rochelle a donc le momentum, et Uini Atonio va le détruire en deux minutes par un plaquage atroce sur la tête de Flament. Carton rouge indiscutable, et Toulouse reprend alors le contrôle du match, et ne tarde par à faire mouche par Mauvaka, mais la vidéo met son grain de sel. Elle ne dira rien quand Cruz Mallia ira de son doublé, encore en coin, mais l'enthousiasme est terni par la sortie de Cyril Baille, qui semblait gravement touché (49e).

Deux minutes plus tard, Santiago Chocobares contre un dégagement de Brice Dulin et va poignarder les Rochelais entre les perches. Le match semble avoir tourné pour de bon, mais les Maritimes refusent de mourir sans combattre. Ils réussissent à recréer un élan, encore une fois fracassé par Reda Wardi, coupable d'avoir répondu aux provocations de Julien Marchand par un coup de boule. Jaune pour le Toulousain, rouge pour le Rochelais, et fin des illusions (61e).

Du moins le croit-on, puisque Antoine Hastoy ramène immédiatement les siens à six points au pied. Et comme Toulouse ne parait pas non plus dans un grand soir, pourquoi ne pas y croire jusqu'au bout ! Mais Ramos ramène l'écart à +9, exposant l'état d'esprit d'un Stade Toulousain clairement pas impérial ce soir, mais encore une fois en pole pour l'essentiel : la victoire. 

En fin de match, Mathis Lebel viendra mettre le point final en réceptionnant une superbe passe au pied de Romain Ntamack. Le Stade Toulousain s'impose 39-23 et retourne en finale. Logique sur la saison, pas nécessairement sur le match, mais avec deux cartons rouge inutiles, La Rochelle s'est tiré une balle dans le pied. Dommage, car il semblait y avoir la place, mais Toulouse reste Toulouse, et sera quoi qu'il arrive favori vendredi prochain au Vélodrome. 

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