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Le réalisme toulousain l'emporte à Oyonnax, le Stade passera la trêve au chaud

Sébastien Gente (depuis le Stade Charles-Mathon)
Ugo Mola peut être satisfait
Ugo Mola peut être satisfaitAFP
Oyonnax a comme souvent joué avec beaucoup de vaillance, mais le réalisme était toulousain, et les champions de France repartent de l'Ain avec la victoire. Le bilan sera positif à la trêve, alors que pour les locaux, il faudra digérer.

Début de la 3e journée de Top 14, la dernière avant une pause de deux mois due à la Coupe du monde. Et quoi de mieux qu'un choc entre champions ? Triomphant en Pro D2 la saison passée, Oyonnax avait comme objectifs principaux le maintien et l'invincibilité à Charles-Mathon. Mais tout cela pouvaiit être remis en cause par le Stade Toulousain aujourd'hui. 

Néanmoins, on sent bien que les deux équipes se craignent en début de partie, privilégiant un jeu d'occupation surtout les locaux. Pire encore, les imprécisions sont légion, et le début de match n'est pas emballant. Jusqu'à la 10e minute, quand Toulouse enclenche enfin du rugby suite à une percée de Lebel, et récolte les trois premiers points du match.

Galvanisés par cette ouverture du score, les Toulousains assiègent la ligne adverse, mais un en-avant de Théo Millet vient gâcher un essai tout fait. L'heure du réveil pour Oyonnax, qui investit enfin le camp adverse, mais fait là aussi preuve de maladresse, et se fait punir en contre sur une action rondement menée et conclue par Paul Graou (20e). 

Alors qu'on pensait les locaux sonnés, ils vont réagir du tac au tac sur une splendide action de contre conclue par Kévin Lebreton, mais l'essai est refusé pour une touche mal jouée. Mais les locaux insistent, provoquent le carton jaune de Cramont (30e), et ouvrent enfin leur compteur au pied. Ils terminent bien, vont à dame mais coupables d'une faute évitable, se voient refuser leur deuxième essai de l'après-midi.

Un manque de réalisme qui coute cher, puisqu'il ne faut pas longtemps à Toulouse pour porter l'estocade sur une belle action initiée petit côté par Graou et conlue en bout de ligne par Lucas Tauzin. À la pause, l'addition est salée pour Oyonnax (6-17). Le réalisme toulousain ne décourage pourtant pas les locaux, qui reviennent avec des ambitions, balayées en un instant sur une perte de balle fatale parfaitement exploitée par les visiteurs et Paul Graou, royal sur cette rencontre (47e). 

Vexés comme des pous d'être ainsi maltraités devant leur public, les Oyonnaxiens lancent le baroud d'honneur et ce dernier ne tarde pas à porter ses fruits sur un essai en force de Rory Grice (51e). Les locaux retrouvent du jus, redeviennent dangereux, et le danger, Toulouse sait le sentir, et porte une accélération qui aboutit à l'essai en bout de ligne d'Arthur Retière, refusé pour en-avant (60e). 

Oyonnax veut le bonus, c'est le minimum. Les locaux poussent, mais le manque de maîtrise est flagrant. Toulouse ne veut pas trembler en fin de match et rajoute des points au pied. L'orgueil local poussera Oyonnax a lancer une dernière tentative désespérée pour arracher le point de bonus défensif. Après la sirène, un ultime groupé expédie Grice derrière la ligne, pour adoucir le score à 21-27. Implacable, le Stade Toulousain passera la trêve avec un bilan positif. 

France gouvernement

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