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Porté par un Dakuwaqa monumental, le Stade Français rafle le derby francilien au Racing 92

Sébastien Gente
Bien trop fort, Dakuwaqa.
Bien trop fort, Dakuwaqa.AFP
Auteur d'un doublé et d'une performance 5 étoiles, Peniasi Dakuwaqa a été le fer de lance du Stade Français, qui est allé s'imposer chez le Racing 92 et trône toujours en tête du Top 14.

Grand classique du Top 14, le derby francilien connaissait une nouvelle édition ce soir. Le Racing 92 était l'hôte de cet affrontement, avec un objectif clair : gagner et remonter sur le podium. Mais en attendant Toulouse demain, le Stade Français pouvait asseoir sa place de leader et aussi se venger de sa défaite à domicile de l'aller. 

Ce qui explique pourquoi les visiteurs investissent le camp local dès le début de la partie, prenant la pénaltouche plutôt que les trois points, assiégeant la ligne du Racing et provoquant rapidement le jaune de Siya Kolisi (7e). Il faudra trois minutes de plus avant qu'enfin, le ballon n'arrive en bout de ligne pour l'essai de Peniasi Dakuwaqa. Ni une, ni deux, le Racing se rue à l'assaut, mais ne récolte que trois maigres points. 

De plus, les locaux commettent bien trop de fautes pour espérer prendre le match à leur compte. Et à force de rendre des ballons, ils finissent par de faire punir sur un numéro de Dakuwaqa, qui contourne la défense et une fois au sol, sert Zach Henry qui va à dame (25e). Alors quils tentent de réagir, ils sont proches de se faire crucifier sur une interception d'un Dakuwaqa décidemment impérial, mais après presque 100 mètres de course, l'ailier est repris proche de la ligne par un plaquage salvateur d'Olivier Klemenczak (33e). Mais à la pause, le Racing est mal embarqué (3-17).

On guette alors la réaction des hommes de Stuart Lancaster. Mais après 10 minutes de mauvais choix et de défense âpre des visiteurs, ils avouent leur impuissance en prenant les points. La conquête est défaillante, et les visiteurs en profitent alors pour "pourrir" le match. Mais malgré leur maladresse et leur niveau de jeu en dessous de leurs standards, ils ont le mérite de ne pas renoncer et finissent par enfin trouver la cible en coin par Henry Arundell (58e). Voilà qui a le mérite de relancer le match. 

Enfin ça, c'était avant un nouveau numéro de l'homme du soir, Peniasi Dakuwaqa. Alors que le Racing presse et que le jeu au pied des visiteurs semble cohérent, le Fidjien récupère le ballon, efface deux défenseurs sur sa propre ligne, joue au pied pour lui-même, ridiculise la défense et s'offre un essai de plus de 100 mètres (66e). Un bijou ! 

Le match est plié, le coup sur la tête du Racing est énorme. Les locaux tentent bien de laver leur honneur, mais Henry passe trois points de plus en guise de coup de grâce. Le Stade Français s'impose 11-27, s'envole en tête du Top 14, et frappe un grand coup dans la course à la qualification directe. Les Parisiens ont eu vengeance, et le Racing, si brillant sur la phase aller, encaisse une quatrième défaite d'affilée et commence à regarder derrière. 

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