Top 14 : le Racing 92, à quatorze, prend sa revanche sur le Stade français
Les Ciel et Blanc, qui restaient sur deux défaites avant la trêve internationale, se sont donc repris et remontent à la septième place (51 points), à un petit point de Toulon (6e), dans un match âpre, engagé physiquement, mais de grande qualité.
Les Parisiens, qui avaient concédé lors de la précédente journée leur plus lourde défaite de la saison à Toulon (9-37), perdant leur deuxième place au classement, ont loupé une occasion de remonter dans le Top 3.
Dans un Jean-Bouin chauffé à blanc, ce derby entre le club de la capitale et celui des Hauts-de-Seine a été marqué par une tension permanente, de nombreuses échauffourées et une très forte intensité dans le combat physique.
C'est le Racing qui a pris les commandes dès l'entame de la rencontre, avec une première pénalité réussie par son demi de mêlée Nolann Le Garrec dès la 7e.
Cette bonne entame de match a été néanmoins rapidement assombrie par un carton jaune de son deuxième ligne tongien Vekioso Poloniati, auteur d'un plaquage dangereux sur le Parisien Romain Briatte.
Mais, et alors que le club francilien était en infériorité numérique, l'ailier anglais Christian Wade, sur une passe au pied improbable de son ouvreur Antoine Gibert, est allé aplatir entre les poteaux, récompensant la domination des Ciel et Blanc (10-3, 20e).
Las, et alors que les Soldats roses perdaient leur demi de mêlée Morgan Parra, sorti en boîtant après avoir été touché à une cheville, et que les esprits s'échauffaient sur la pelouse, Poloniati a récidivé.
Coupable d'une cravate sur le centre sud-africain du Stade français Jérémy Ward, il a écopé d'un carton rouge, décerné logiquement par l'arbitre Mathieu Raynal.
Le Racing, alors qu'il dominait la rencontre, s'est alors retrouvé à 14. Mais, grâce à une défense très agressive et très haute, empêchant le Stade français d'enchaîner les phases de jeu, les hommes de Laurent Travers n'ont pas cédé.
Mieux, dès le retour des vestiaires, l'arrière Max Spring, après un rebond favorable sur un petit coup de pied pour lui-même, a marqué le deuxième essai des Racingmen (17-6, 45e).
Malgré une occupation tenace du camp adverse, le Stade français, coupable de trop de déchets, n'a pas réussi à reprendre la main sur le score, se heurtant à une grosse défense francilienne, jusqu'à enfin trouver la faille, par l'arrière fidjien Peniasi Dakuwaqa, à la 78e. Mais trop tard.
Samedi, le Racing se déplacera en Afrique du Sud, chez les Lions, en 8e de finale de Challenge Cup, tandis que, dans la même compétition, le Stade français recevra Lyon.